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RCA : Touadéra craint un regain de violence
Publié le mardi 12 juillet 2016  |  Agence d'information d'afrique centrale
Faustin-Archange
© Autre presse par DR
Faustin-Archange Touadéra, nouveau président de Centrafrique
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Après 100 jours à la tête de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra a dressé un bilan mitigé avec en toile de fond le « danger » qui guette le pays.

Avec le désarmement des groupes armés, la reconstruction de l'armée, plus de 300.000 réfugiés au Cameroun et au Tchad, 415.000 déplacés internes, la Centrafrique fait face à des défis immenses après avoir basculé dans le chaos en 2013 avec le renversement du président François Bozizé par une rébellion à dominante musulmane, la Séléka. La France avait lancé en décembre 2013 l'opération Sangaris, redoutant un « génocide » entre la Séléka et les milices chrétiennes anti-Balaka.

« La Centrafrique est toujours en danger. Nous devons la sauver par tous les moyens légaux. Certaines régions entières du pays sont sanctuarisées par des groupes armés », a déclaré faustin-Archange Touadéra alors que la Centrafrique a connu un regain de violence depuis mi-juin.

Investi fin mars, le président centrafricain a pour mission de mettre fin aux violences intercommunautaires avec l'aide d'une force des Nations unies, alors que la France a annoncé la fin de son opération militaire Sangaris. « La communauté internationale est lassée de porter le poids de nos errements politiques », a admis le président, saluant l'aide des Nations unies et de différents pays et organisations.

Cependant il a demandé la levée totale de l'embargo sur la commercialisation des diamants, qui selon lui, a privé l'Etat d'énormes ressources et encouragé le trafic illicite. Aussi a-t-il promis une vaste opération de recensement des victimes de violences et la création de la cour pénale spéciale en vue de juger les coupables.

Josiane Mambou Loukoula
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