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Centrafrique : le groupe de travail de la société civile dénonce une ‘’pression’’ sur le gouvernement
Publié le mardi 19 juillet 2016  |  RJDH-Centrafrique
Centrafrique
© Autre presse par DR
Centrafrique : Simplice-Mathieu SARANDJI, nommé Premier Ministre de Touadera
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BANGUI,– Le groupe de travail de la société civile, a pendant une conférence de presse organisée lundi 18 juillet à Bangui, dénoncé une sorte de « pression que le gouvernement subit ». Gervais Lakosso, coordonnateur du groupe, accuse la France et la Minusca « de faire la pression sur le gouvernement ».

Gervais Lakosso, coordonnateur du groupe de travail de la société civile, a relevé que la passivité de la restauration de l’autorité de l’Etat, l’insécurité grandissante dans le pays, constituent une préoccupation de la société civile, « nous ne comprenons pas pourquoi l’Etat continue à perdre son autorité alors que la France, la Minusca, sont présentes en Centrafrique. Les groupes armés sont bien équipés en armes et sont dotés de nouvelles tenues militaires », a fait remarquer Gervais Lakosso.

Dans son intervention, Gervais Lakosso a expliqué que « des recommandations ont été adressées à la France, à la Minusca, aux Nations-Unies, afin de dénoncer cette incompétence dans la gestion de la crise en Centrafrique. La question du réarmement des forces armées centrafricaines (FACA) fait partie des dix recommandations, suivi de la levée de l’embargo sur les armes », dit-il.

Le coordonnateur du groupe de travail est revenu sur l’urgence du désarmement des groupes armés, « ils sévissent et empêchent la libre circulation des citoyens centrafricains sur leur propre territoire. Ils entravent le développement économique du pays. La révision des textes de l’accord de défense liant la RCA et la France fait partie de préoccupations de la société civile », a martelé Gervais Lakosso.

Maître Bruno Hyacinthe Gbiégba, constate pour lui, « la défaillance » du ministre de la défense. Pour lui, le ministre de la défense « n’est pas à la hauteur du retour à la normalisation de la sérénité en Centrafrique ».

Cette prise de position de la société civile intervient neuf jours après la présentation du bilan des 100 jours du président de la République, lequel bilan la société civile se disait peu optimiste de la gestion de Touadera.
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