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Centrafrique : Le CDH publie les résultats d’une étude sur les mécanismes endogènes de gestion et de résolution des conflits
Publié le samedi 30 juillet 2016  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Mr Freddy Nkurikiye,représentant du Centre pour le Dialogue Humanitaire en Centrafrique.
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BANGUI — Le Centre pour le Dialogue Humanitaire(CDH) a organisé jeudi 28 Juillet 2016 à Bangui, une conférence publique sur la présentation des résultats de la recherche documentaire axée sur les mécanismes endogènes de gestion et de résolution des conflits dans la société centrafricaine. Le but de cette conférence est de présenter les origines des conflits et les moyens de les résoudre d’une manière traditionnelle.

Le représentant du Centre pour le Dialogue Humanitaire en Centrafrique, Freddy Nkurikiye a précisé le but de cette recherche qui pourrait contribuer facilement à une réconciliation nationale, « nous avons compris comme tous ceux qui ont travaillé sur le champ de la médiation qu’il y’avait un point important à prendre en compte. Dans chaque contexte, dans chaque société, un conflit s’inscrit dans un cadre culturel bien déterminé. Pour apporter une solution durable, il faut comprendre les ressorts culturels de la société déterminée, comprendre le fonctionnement des différents acteurs, déterminer les dynamiques, visiter les vécus de chacun, essayer de comprendre le pourquoi de ce qui arrive avant d’envisager une solution », note le représentant du CDH.

Le Ministre de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur Aboubakar Mokadas Noure, maitre de cette recherche a souligné les mécanismes endogènes qui peuvent être associés à la judiciaire pour une meilleure réconciliation nationale, « la présentation de cette étude nous a amené à rechercher les causes historiques de la déstructuration de nos sociétés à travers les mécanismes endogènes », a-t-il rappelé

Aboubakar Mokadas Noure a donné un exemple pur soutenir sa position « un exemple, pendant la crise, la sous-préfecture de Bangassou n’a pas été touchée et le Sultan a développé certains mécanismes qu’il a utilisés pour endiguer cette crise. Nous voulons que ces mécanismes endogènes de résolution de conflit où les gens se réunissent sous un arbre à palabre pour discuter, puissent être associées à la judicaire pour une meilleure réconciliation », propose le membre du gouvernement.

Quant à Maxime Mbringa Takama Sultan de Bangassou, les mécanismes endogènes de gestion et de résolution des conflits sont très importants, « puisse que nous avons échoué à plusieurs reprise avec la méthode des blancs, pourquoi ne pas revenir à la tradition ? C’est ce que nous voulons ramener pour le moment à travers le CDH », a-t-il soutenu.

L’un des participants à cette conférence publique du CDH, Achile Bangue Betangai député de la Nana-Bakassa a salué l’initiative du CDH qui pourra faciliter la réconciliation en Centrafrique, « c’est mieux d’associer les méthodes traditionnelles au modernes pour mieux comprendre et résoudre un conflit. Avec la démarche du CDH, je pense qu’on va trouver une solution durable. Mais, que les résultats de cette recherche puissent être l’objet d’une large diffusion afin d’éclairer la population centrafricaine », propose l’élu de la nation.

Cette conférence publique du CDH s’inscrit dans le cadre du mandat reçu auprès des autorités centrafricaines d’accompagner la Centrafrique sur le chemin de la paix et la réconciliation nationale. Il est actuellement dans sa deuxième année d’exercice.
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