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Centrafrique : un ancien militaire français, soutien du mouvement révolution-justice sous les verrous a Bangui
Publié le mardi 5 aout 2014  |  Centrafrique Libre
L’armée
© Autre presse par DR
L’armée française
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L’information relative à l’arrestation d’un sujet français, supposé être un soutien du mouvement armé Révolution-Justice (RJ) de Sayo, a commencé à circuler quelques jours avant le forum de Brazzaville. Les investigations menées, ces derniers jours par Centrafrique Libre, indiquent que ce sujet de type européen pourrait être de nationalité française. Il serait bel et bien sous les verrous à Bangui.

Il est difficile de connaitre à l’heure actuelle l’identité complète de ce français. Tout ce que nous savons, c’est que cet ancien militaire est un grand ami de Monsieur Sayo, patron du mouvement révolution Justice. Selon des informations de Centrafrique Libre, ces deux amis se trouvent dans le maquis avec son ami Sayo depuis quelques mois. Ce dernier aurait même pris un nom centrafricain de la préfecture de l’Ouham péndé qui est contrôlée par ce mouvement armé.
Selon les informations en notre possession, ce sujet français était parmi les éléments qui marchaient pour atteindre la capitale centrafricaine. Ce dernier aurait été arrêté dans la foulée de l’arrivée d’une équipe des responsables de Révolution-Justice en provenance de Bangui sur la demande des autorités de la transition.

Interrogé sur la situation de son frère d’armes le commandant Sayo a confié qu’il n’a pas encore des éléments précis. Toutefois, le leader du mouvement Révolution-Justice a déclaré qu’il a des informations attestant que son ami a été arrêté « c’est ce qu’on m’a fait comprendre mais pour le moment je n’ai pas encore vérifié » a noté l’officier dissident Sayo.
L’arrestation de ce sujet européen n’a pas été confirmée par le parquet. Selon des informations concordantes, cette affaire est traitée dans le plus grand secret pour éviter une crise diplomatique entre la République Centrafricaine et la France. « C’est pour éviter toutes les mauvaises interprétations que les autorités ont décidé de ne pas communiquer sur ce dossier » a expliqué un professionnel de droit qui s’est confié à Centrafrique Libre.

Centrafrique Libre a tenté en vain d’entrer en contact avec le procureur de la république ou ses adjoints, toutefois est il que le commandant Sayo a reconnu que ce dernier était l’un de ses soutiens « je dois reconnaitre Djim est un frère qui a accepté de nous soutenir, et d’aider notre mouvement. Il l’a fait au nom de notre amitié, aussi parce qu’il veut aider ce pays envahi à se débarrasser de ses envahisseurs. Il n’a pas d’intérêts particuliers ».

Des sources à la présidence ont confié qu’elles sont au courant de l’arrestation d’un Européen sauf qu’elles n’ont pas de précisions à donner « j’ai été informé de cette arrestation mais jusque là, le dossier n’est pas encore officiel pour que je puisse avoir des données nécessaires à avancer. Mais de toutes les manières, personne n’a le droit de financer des groupes armés qui ne partagent pas la vision de la transition actuelle. S’il est arrêté, je crois que ce n’est que justice » a déclaré un conseiller de Mme Catherine Samba-Panza contacté par Centrafrique Libre.

Diane LINGANGUE
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