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Mbaïki : un groupe de femmes s’engagent dans la confection des pull-overs après une formation au centre Daniel Comboni
Publié le mardi 9 aout 2016  |  RJDH-Centrafrique
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Mbaïki,—Certaines femmes de Mbaiki ont fait de la confection des pullovers, leur principale source de revenus. Celles-ci disent vivre de cette activité depuis la formation qu’elles ont reçue en la matière.

Eva Gnamolo, habillée en blouse bleu, devant sa machine à tricoter, dit vivre de la confection des pullovers depuis dix années « j’ai fini ma formation en 2005 et aussitôt, je me suis lancée dans cette activité. Si je compte bien, je fais cette activité depuis dix ans aujourd’hui parce que j’ai commencé en 2006. Eva Gnamolo affirme vivre de la confection des pullover comme nombreuses de ses sœurs qui ont subi la même formation « depuis ce jour, je ne vis que de cette activité. Il y a aussi beaucoup d’autres filles ici qui vivent de cela » fait-elle savoir.

A l’atelier de Ava, le travail se fait à la chaine depuis la confection jusqu’à la vente comme nous explique Evelyne qui s’occupe des réassemblages et de la vente « une fois que les gens qui sont sur les machines ont fini de tricoter, nous ici on fait la finition à la main et ensuite on expose. L’ensemble des pulls des bébés si c’est complet pantalon est à 6000FCFA, complet culotte 4000FCFA et pour les adultes, le débardeur est à 4000FCFA et la manche à 6000FCFA » explique cette dernière.

Hélène Pouilly, une parisienne en vacance à Mbaïki apprécie ce que font ces filles « c’est un travail de qualité qu’elles font ici. Je suis très contente de regarder leur ouvrage. Elles n’ont pas mis du temps dans la réalisation, j’ai commandé deux ensembles pour amener en France et je n’avais jamais vu des chaussons comme ceux-ci » a confié au RJDH.

Eva Gnamolo, la responsable de l’atelier se plaint de la vétusté des machines qui ne leur facilite pas le travail « nos machines datent déjà de plusieurs années. Elles sont vieilles et même nos formatrices n’utilisent plus ces machines, mais comme nous n’avons pas les moyens pour nous procurer de nouvelles machines, on se débrouille avec les veilles et qui tombent régulièrement en panne. C’est pourquoi, nous sollicitons l’aide des partenaires pour nous aider dans ce sens » lance-t-elle.

Ces femmes ont été formées au centre de couture Daniel Comboni, créé en 2005. Une centaine de filles sont sorties dudit centre.
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