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Centrafrique : Le gouvernement et la Minusca réactualise le projet de loi relative à la création de la Commission Nationale des Droits de l’Homme
Publié le jeudi 18 aout 2016  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Le gouvernement et la Minusca réactualise le projet de loi relative à la création de la Commission Nationale des Droits de l’Homme
Le gouvernement centrafricain et la Minusca ont engagé depuis hier la relecture du projet de loi portant création de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales. Ce projet date de 2010
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Bangui — Le gouvernement centrafricain et la Minusca ont engagé depuis hier la relecture du projet de loi portant création de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales. Ce projet date de 2010.

L’activité est menée par le bureau de la communication et de l’information publique de la Minusca et le ministère de la justice et des Droits de l’Homme. L’objectif, selon les initiateurs, est d’enrichir ledit projet avant son adoption par l’Assemblée Nationale. Selon Flavien Mbata, ministre de la justice, l’adoption de ce projet a été bloquée à cause de sa relecture, « ce projet de loi avait été envoyé sur la table de l’Assemblée Nationale. Mais pour une question de relecture, ce document a été renvoyé par le Conseil National de Transition sur la table du gouvernement. Et donc, dès la prise de la fonction du chef de l’Etat, il a donc demandé à ce que cet important dossier soit remis sur la table. C’est pourquoi aujourd’hui, nous faisons ce travail de relecture, avant l’envoi du texte à l’Assemblée Nationale », a expliqué le ministre.

Cette commission a une mission très importante, selon le ministre de la justice, « notre pays a beaucoup souffert, il faut maintenant une commission nationale qui va travailler sur toute l’étendue du territoire. Cette commission sera constituée des organisations de la société civile, des organisations de protection des droits de l’Homme. Elle travaillera de concert avec le ministère de la justice qui se charge des Droits de l’Homme afin que toutes les violations soient dénoncées pour que la justice soit faite, c’est un rôle très capital pour notre pays » a-t-il souligné.

Les participants à cet atelier de relecture vont durant les trois prochains jours essayer de réactualiser le texte afin de le rendre plus adapté à la situation actuelle de la République Centrafricaine. Après cette relecture, le texte sera remis au gouvernement qui après avis du conseil de ministres, l’enverra à l’Assemblée Nationale pour adoption après quoi, le chef de l’Etat pourra promulguer cette loi.
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