Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique: Viol en bande organisée, trois soldats FACA mis en cause
Publié le mercredi 24 aout 2016  |  Corbeaunews
Les
© Autre presse par DR
Les Forces armées centrafricaines (FACA)
Comment




Autrefois respectées partout en Afrique et ailleurs, les Forces Armées Centrafricaines sont devenues depuis deux décennies des forces dites « négatives » par certaines langues.. En cause, enrôlement hors normes, manque de discipline, pratique de violence, usurpation des galons, confusions des rôles pour ne rappeler que ceux-là. Chaque soldat se croit tout permis. De la violence au viol sur la population civile en passant par des rackets des citoyens, les soldats des Forces Armées Centrafricaines font tout actuellement. La preuve, le jeudi 18 août dernier, une bande des trois soldats FACA affectés au poste de contrôle tout proche du pont des Castors, ont sauvagement violé deux jeunes filles du retour d’une festivité. Que s’est-il passé?

Les faits se sont déroulés le jeudi dernier vers 22h, lorsqu’un groupe de trois personnes dont 2 jeunes femmes majeures et un jeune homme d’environ 25 ans, de retour d’une fête familiale, ont été arrêtés par une bande des trois soldats FACA basés au check point du pont des Castors. Au cours de cette arrestation, ces trois soldats avaient menacé le jeune homme de leur laisser les deux jeunes femmes à leur poste et partir, ce qu’il a catégoriquement refusé. Le jeune homme, visiblement sur ses nerfs, aurait demandé à ces soldats pourquoi ses deux copines devraient être maintenues au poste d’autant plus qu’elles n’ont rien fait du mal à quelqu’un ? En plus ils se connaissent très bien dans ce même quartier ?

En réponse aux inquiétudes du jeune homme, les trois soldats FACA se mettaient à tirer des coups de feu en l’air pour l’intimider. Par peur, le jeune homme se met à fuir en laissant derrière lui ses deux copines qui ne savent quoi faire devant des détonations d’armes de guerre. Quelques minutes plus tard et sans passer par quatre chemins, les trois soldats déclaraient aux deux jeunes femmes qu’ils sont dans le besoin sexuel. Une avance, sans surprise, rejetée par ces dernières et l’une des deux aurait même expliqué aux soldats qu’elle a ses ours. Une explication rejetée par ces trois soldats qui veulent, avant d’y croire, toucher son con. Ce qui a été fait et confirmé mais, malgré tout, elle n’a pas eu la pitié de ces trois soldats.

Deux filles pour trois garçons, le partage était compliqué mais le chef de poste cette nuit, un soldat dénommé Rodrigue, a le béguin pour celle en bon état et s’est imposé en choisissant pour lui seul, la fille en bon état. Ainsi, les deux jeunes femmes ont été sauvagement violées. Choquées et complètement démoralisées après ce viol collectif, les deux jeunes femmes ont pu déposer une plainte à la gendarmerie.

Selon nos enquêtes sur place, parmi les trois soldats violeurs, deux, après avoir entré à Bangui dans la rébellion de la séléka en avril 2013 et formé à Bouar par les colonels de cette rébellion dans la même année, ont ensuite œuvré depuis janvier 214 dans la milice anti-balaka et déclarent servir dans l’armée depuis la fin des hostilités, faute d’incorporation, comme auxiliaires des FACA. Des soldats FACA auxiliaires?

Afin de recueillir la version de ces trois soldats, l’une de nos équipes avait patrouillé pendant deux jours en vain, aucun soldat était présent au poste du pont des Castors le jour.
En tout cas, le comportement de certains soldats FACA sur la population civile discrédite totalement notre Armée nationale.
Installés dans différents quartiers de Bangui afin de répondre efficacement aux problèmes de l’insécurité dans la capitale, les cheiks points des soldats FACA commencent à produire ses effets secondaires sur des paisibles citoyens. De racket en racket, les FACA ne font plus correctement le travail que leur hiérarchie leurs en demande. Il est temps pour le Ministère de La Défense de revoir ces copies sur ce dispositif.



Par: Gisèle MOLOMA.
Commentaires


Comment