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Centrafrique: Le député de Bogila signale la présence suspecte des hommes armés dans la zone
Publié le mercredi 31 aout 2016  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Des hommes armés à Batangafo
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BOGUILA — Le député de Nanga-Boguila, Franck Saragba, a condamné la présence massive des groupes armés, le samedi 27 août dans la sous-préfecture de Boguila. Il souligne avoir remonté les informations aux instances nationales et internationales en charge de la sécurité.

Selon les informations du RJDH, ces éléments armés font des navettes entre la sous-préfecture de Nanga-Boguila et Boguila. Plusieurs villes au nord du pays sont restées toujours sous contrôle de ces groupes armés parmi lesquelles la sous-préfecture de Markounda, la ville de Nanga-Boguila, Bria et au nord-est.

Joint par le RJDH, le député de Nanga-Boguila a condamné la présence massive des groupes armés assimilés aux éléments du général rebelle Alkatine. Selon lui, ce mouvement a des effets négatifs sur la population, « les habitants de différentes localités ont fui dans la brousse, pour se mettre à l’abri du danger. Les activités champêtres, commerciales, entre autres, sont paralysées. La ville est contrôlée par ces hommes en armes », a déploré Franck Saragba député de Nanga-Boguila.

Le député appelle au respect de l’état de droit et la démocratie, « nous venons de franchir une étape qui est le vote démocratique du président de la République Centrafricaine. Les membres du gouvernement sont nommés, pourquoi les groupes armés continuent de sévir dans plusieurs régions du pays sans en être inquiété ? », se demande-t-il.

Franck Saragba s’inquiète de la paralysie des activités agricoles et commerciales et dénonce la passivité de la Minusca, « au moment où je vous parle, la ville s’est vidée de sa popularité, parce qu’elle se rappelle des exactions commises par des groupes armés en 2014 où plusieurs chefs de villages ont été tués à Boguila. Cette histoire a fait déplacer les habitants vers les recoins de la ville», précise-t-il.

En 2014 à Nanga-Boguila, une vingtaine de personnes dont trois humanitaires ont été tués par des groupes armés.
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