Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Centrafrique: Quand le Président TOUADÉRA ordonne la libération de tous les Anti-Balaka emprisonnés
Publié le jeudi 1 septembre 2016  |  Corbeau News
S
© AFP par THIERRY CHARLIER
S E M Faustin Archange Touadéra ,Président de la République centrafricaine .
Comment




Avec la probable réorganisation de l’ex-coalition Séléka et ses menaces répétées sur le pouvoir en place, le clan du President Faustin Archange TOUADÉRA serait totalement en déperdition vis à vis de la montée en puissance de ces Séléka. Pour y faire face, le pouvoir en place se réorganise à sa manière. Une milice armée en phase d’être créée à base des éléments recyclés de la milice Antibalaka et des ex-libérateurs. Deux colonels en charge de ces opérations dont le fils ainé de son ancien patron Jean Francis BOZIZE. Ainsi, l’ordre est donné au Ministère public de libérer à travers les arguments de droit, tous les Grands Criminels Anti-Balaka arrêtés par la MINUSCA, remis à la justice et inscrits au rôle de la session criminelle de 2016. Une fois libérés, ils seront admis dans un camp d’entraînement à Damara.

Si vis pacem, para bellum (« Si tu veux la paix , prépare la guerre » en français), c’est par une compréhension interprétative communément appelée « terre à terre » de cette maxime latine issue du concept de la paix armée que le Président Faustin Archange TOUADÉRA élabore toute sa stratégie du retour de la paix en Centrafrique. Cette stratégie, qui divise le clan présidentiel depuis quelques semaines, serait totalement boudée par une partie des soldats des Forces Armées Centrafricaines. Afin de contourner cet obstacle, la création d’une milice armée proche du pouvoir serait le mieux pour le clan du Président TOUADÉRA.

Depuis l’annonce de la réorganisation de l’ex-coalition Séléka, l’idée de la création d’une milice armée a été adoptée à l’unanimité par les Conseillers militaires du Président Faustin Archange TOUADÉRA. Selon le plan établi, les miliciens composant la milice Anti-Balaka seraient, pour des raisons de connaissance du terrain, les mieux rodés. Cependant, il leur faudra l’approbation du créateur de la milice, le Colonel Francis BOZIZÉ. Or, sentant venir le refus catégorique de ce dernier, un autre plan de recrutement a été mis en place, celui d’enrôler les prisonniers. Ainsi, une proposition de la libération contre leur engagement dans la nouvelle structure armée avait été présentée à ces derniers en prison.
Selon des informations concordantes, une centaine des jeunes prisonniers ont été relâchés et sont en ce moment en formation, et à Bossangoa, et à Damara. Certains Observateurs politiques centrafricains parlaient d’un recrutement clandestin des soldats FACA, ce qui est faux après vérification sur le terrain.

Interrogé par CNC lors de sa sortie d’une visite de courtoisie au fils ainé de BOZIZE, l’un des généraux des antibalaka, le général Andjilo du vrai nom Rodrigue Ngaïbona, libéré aussi provisoirement pour la cause, nous a avoué qu’il n’est pas du tout intéressé par ce jeu : « je ne suis plus le même comme avant ». Nous a fait savoir ce général. Même son de cloche du côté d’un autre chef Antibalaka libéré il y’a 4 jours par la justice qui a requis un non-lieu sur tous les chefs d’accusation portés contre lui.
En tout cas, toutes nos enquêtes sur le terrain confirment la volonté ferme du Président TOUADERA de mettre en place très rapidement cette milice armée. « En n 2003, la MISAB était là, PATASSE Ange est chassé du pouvoir, en 2013 la MISCA était là BOZIZE a fui et en 2016 la MINUSCA est là, mon pouvoir chancelle, vous comprenez au moins ? » a confié le Chef de l’Etat à ses proches.

Formé politiquement pendant cinq ans par l’ancien Président François BOZIZÉ, le Président Faustin Archange TOUADÉRA, ancien Premier Ministre de Bozizé, n’a pas manqué d’appliquer à la lettre les faits et gestes de son Parrain. Malgré des événements douloureux qu’a connu la Centrafrique depuis des années et son élection à la tête de l’Etat, l’homme président n’a pas oublié la vielle pratique de son mentor qui a fait effondre l’Etat centrafricain.
Par Si vis pacem, para bellum (« Si tu veux la paix, prépare la guerre » en français, il faudrait comprendre, si tu veux la paix ici, fais la guerre là-bas. C’est ce que font les présidents Congolais Dénis Sassous Nguesso et tchadien Idriss Deby en nous donnant les moyens et hommes de nous entretuer. Ils font la guerre chez nous pour dissuader leurs dictatures et avoir la paix chez eux. Ils veulent mettre le Gabon à feu et à sang. C’est ce que font également la Russie et les Etats-Unis. Notre guerre, n’est en réalité qu’une guéguerre pour des intérêts personnels.
En armant une communauté contre une autre c’est semer le vent ou la poussière. Et qui sème le vent, récolte la tempête. Qui sème la poussière, récolte la tornade. Son ancien patron François Bozizé en avait semé et en avait récolté les produits qui le servent en ce moment et dans les jours à venir. Les innocents, quant à eux, ont vu leurs têtes et effets emportés. Changeons!
Commentaires


Comment