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Centrafrique : Plaintes des cultivateurs de Cacao dans la Sangha Mbaéré
Publié le dimanche 4 septembre 2016  |  RJDH-Centrafrique
Des
© Autre presse par DR
Des fèves de Cacao
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NOLA —Les cultivateurs de cacao des villages Anam et Ziendi, situés à 45 Km de la ville de Nola se plaignent de manque d’encadrement, des acheteurs et la dégradation des routes allant dans la localité. Ils ont lancé un appel au gouvernement et ses partenaires pour leur formation et l’évacuer de leurs produits. Position exprimée lors d’une mission du RJDH le 26 aout dernier dans cette localité.

La culture du Cacao a effectivement repris dans la Sangha Mbaéré après au moins 39 ans d’inactivité. Cependant, les autorités locales et les agriculteurs éprouvent d’énormes difficultés.

Arthur Bebagolo, responsable d’un groupement des agriculteurs de Cacao à Anam présente quelques difficultés, « je suis cultivateur de Cacao. J’ai 2 hectares. Nous avions repris la culture de cacao après nos parents afin de faire développer notre pays, Malheureusement, ce sont les camerounais qui viennent de temps en temps acheter nos produits. Il n’y a pas de route, ni la formation adéquate », a-t-il énuméré.

Pour lui, le gouvernement et ses partenaires doivent tout faire pour les aider à améliorer la production, et rendre compétitif le cacao centrafricain sur le marché mondial. « J’invite le gouvernement à nous former sur cette culture », a-t-il lancé.

Marc Mbali Metamba, chef du village Anam, regrette le fait que les organisations nationales et internationales qui appuient la relance de l’agriculture ainsi que d’autres projets restent seulement dans la grande ville à Nola, « les gens ne pensent pas à nous, comme-si nous ne sommes pas des centrafricains. Non seulement qu’ils ne pensent pas à nous, mais nous sommes dépourvus de tout : eau potable, route, centre de santé, enseignants etc. », s’est-t-il lamenté.

La culture de cacao représentait dans les 70 et 80, 5% de PIB. En juillet 2016, Le directeur général de l’Office de Règlementation du Contrôle et de Conditionnement des Produits Agricoles (ORCPPA) Georges Dambéti avait évoqué la question de la relance de la culture du cacao et ses préparatifs pour cette année 2016 sur le territoire national, en vue de permettre une réelle relance économique tant souhaitée par tous après toutes ces années de tumultes stériles.

Selon la projection du ministère du développement rural, la Centrafrique disposera d’ici à 2020 de plus de 45 000 hectares de cacao sur le territoire national.
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