Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Elections 2015: ne ratons pas le car
Publié le samedi 15 novembre 2014  |  Centrafrique Libre
Comment




La 6è réunion de Groupe International de Contact sur la crise, tenue à Bangui du 10 au 11 du mois courant s’est terminée sur une note de satisfaction. Cette rencontre capitale sur l’avenir de la Centrafrique a pu fixer la date des prochaines échéances électorales afin de permettre à ce pays de retrouver la paix et la stabilité, bien évidement à travers l’organisation très prochaine d’un forum national à Bangui pour la réconciliation.

La Communauté internationale vient de fixer la date des prochaines élections en République Centrafricaine ; lesquelles devraient marquer la fin de cette transition chaotique entamée depuis janvier 2013 afin de lui donner un régime politique crédible.

Ce énième grand rendez-vous de ce pays pauvre miné par plusieurs décennies de crises militaro-politiques, en dépit de ses énormes potentialités est, une fois de plus l’occasion à saisir par les Centrafricains qui continuent de confier la destinée de leur pays entre les mains des personnalités sans relief sinon marionnettes. Car au regard de tous les régimes qui se sont succédés au pouvoir en Centrafrique, aucun d’entre eux n’a répondu aux attentes de la population, à savoir celle de voir son pays amorcer un véritable développement.

Cependant les Centrafricains dans la grande majorité arrivent à regretter le règne de Jean Bédel Bokassa qui a su imposer un despotisme éclairé où il y avait la rigueur, la fermeté mais au service d’un idéal malheureusement suivies d’une dérive totalitaire. Malgré ces années de braise, il y a lieu de dire que la RCA a les moyens d’assurer cette responsabilité minimale d’un pays qui se veut souverain.

Mais la cause politique de cette pauvreté criante demeure la corruption généralisée avec le soutien de dirigeants politiques lesquels sont directement impliqués dans les affaires avec un certain nombre d’opérateurs économiques qui ne jouent pas le jeu de la légalité. En un mot, il s’agit d’un problème de gestion.

Ainsi pour sortir de ce cercle vicieux, les Centrafricains doivent ici et maintenant décider d’élire un homme honnête, disposé à jouer un rôle du Président digne de ce nom. Alors il serait indispensable que le futur Président soit un homme de consensus qui puisse amener le pays à se réconcilier avec l’impératif de la gestion rigoureuse. Enfin il doit procéder à l’utilisation des ressources humaines irréprochables, au lieu de continuer à tuer la compétence, le sérieux, la rigueur avec une préférence ethnique et partisane.

Somme toute, les prochaines échéances à venir doivent être l’occasion à jamais d’opérer une rupture avec le passé obscurantiste qu’a connu le pays de Boganda. Ne ratons pas le car.
Commentaires


Comment