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Centrafrique : Légère hausse du nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire
Publié le mardi 13 septembre 2016  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
La FAO en Centrafrique
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Bangui — L’insécurité alimentaire s’est légèrement détériorée en Centrafrique, selon l’Analyse de Classification Intégrée de la Phase Humanitaire et de la Sécurité Alimentaire (IPC) de la FAO rendue publique le 09 septembre dernier à Bangui.

Selon l’étude de la Fao, entre décembre 2015 et aout 2016, le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire a augmenté d’environ 10,62 soit 212440 nouvelles personnes. L’Analyse de Classification Intégrée de la Phase Humanitaire et de la Sécurité Alimentaire (IPC) a montré qu’environs deux millions de personnes sont touchées par l’insécurité alimentaire contre un million sept cent quatre-vingt-sept cinq cent soixante personnes (1.787.560) en décembre 2015.

L’augmentation de nombre de personnes touchées par l’insécurité alimentaire est établie alors que le gouvernement centrafricain et la BEAC ont annoncé la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) entre 5 et 6%.

C’est en zone rurale que l’insécurité alimentaire est beaucoup plus significative. Selon les données de la Fao, un million huit cent soixante-dix-neuf milles huit cent vingt-sept (1.879.827) de personnes touchées se trouvent en milieu rural soit 37% de la population totale contre seulement 15% (129.028), à Bangui soit 3% de la population générale.

La situation alimentaire, d’après l’analyse est beaucoup plus préoccupante dans les préfectures de l’Ouham, l’Ouham-Pendé, la Nana-Gribizi et la Ouaka, préfectures dans lesquelles les mouvements des groupes armés se sont intensifiés ces derniers temps. La détérioration alimentaire est aussi significative dans le Mbomou, le Haut-Mbomou et la Haute-Kotto où la LRA a multiplié ses incursions ces derniers mois.

La situation alimentaire s’est par contre améliorée dans la Mamberé-Kadei, la Sangha –Mbaéré, la Lobaye et l’Ombella-Mpoko. Dans ces régions, la sécurité s’est d’avantage consolidée depuis plusieurs mois, permettant aux populations de s’adonner aux activités agropastorales.

Le gouvernement centrafricain bien que présent lors de la présentation de la conclusion de cette étude n’a pas encore réagi.
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