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Le Directeur Eric Goro est sûr que les caissiers et caissières des institutions bancaires sont « un maillon essentiel de la lutte contre la contrefaçon »
Publié le mardi 20 septembre 2016  |  Agence Centrafrique Presse
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© Autre presse par DR
Le Directeur Eric Goro est sûr que les caissiers et caissières des institutions bancaires sont « un maillon essentiel de la lutte contre la contrefaçon »
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Bangui- Le Directeur de l’Emission Monétaire et de la Circulation Fiduciaire (DEMCF), Eric Goro, a estimé que les caissiers et les caissières qui ont pris part au séminaire de l’authentification des billets BEAC (Banque des Etats de l’Afrique Centrale) et Euro sont « un maillon essentiel de la lutte contre la contrefaçon et les a instruit de faire une large diffusion de ce qu’ils ont acquis auprès de leurs collaborateurs, à la clôture dudit séminaire, jeudi 15 septembre 2016, à Bangui.

L’objectif de cet atelier est d’outiller les séminaristes, de sorte qu’ils participent à la lutte et à la répression de la falsification, la détention et l’utilisation consciente de la fausse monnaie, conformément aux articles 340, 343 et 349 de la loi n°10.001 du 6 janvier 2001 portant Code pénal centrafricain.

Le Directeur Eric Goro a rappelé aux séminaristes le caractère complexe du processus de la fabrication des billets de banque authentiques, de même que les propriétés délibérément sophistiquées utilisées lors de la fabrication des billets, pour qu’ils ne soient pas facilement falsifiables.

Il a évoqué « l’insertion d’au moins quatre signes de sécurité dans les billets authentiques » que les falsificateurs tentent à tout prix à imiter, même si « les imitations sont imparfaites et non exhaustives ».

Il a aussi mentionné « le laboratoire d’analyse des contrefaçons de la BEAC qui centralise et analyse toutes les contrefaçons de la sous région et est capable de décrire les méthodes et les techniques utilisées pour élaborer les faux billets ».

Selon lui, les experts de la BEAC détermine « le procédé de reproduction, s’il s’agit de jets d’encre, de tonner, de la sérigraphie ou de l’offset et que la qualité du faux dépend en grade partie du procédé de reproduction qui est utilisé, avant de classer les contrefaçons par famille ».

C’est au regard des acquis de ce séminaire que le Directeur de l’Emission Monétaire et de la Circulation Fiduciaire a recommandé aux caissières et caissiers de la Banque centrale, du Trésor public, des banques primaires et des établissements de microfinance de faire une large diffusion de ce qu’ils ont appris durant deux jours.

Il a aussi suggéré une franche collaboration entre le Procureur de la République, les juges, les commissaires et la Banque centrale pour toutes les enquêtes relatives aux faux-monnayages.

Son vœu le plus ardent est d’anéantir la rumeur sur la recrudescence de faux billets à Bangui, de garantir la stabilité financière, puisque cela y va de la crédibilité de la République Centrafricaine à un moment où les plus hautes autorités de l’Etat travaillent dans le but de regagner la confiance des investisseurs.

Il est à noter que le séminaire de l’authentification des billets BEAC (Banque des Etats de l’Afrique Centrale) et Euro a également été animé par deux experts français de la Banque de France. Il s’agit de Eric Pézin et Edgard Nin.


Alain-Patrick MAMADOU
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