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Centrafrique : Des représailles d’hommes armés proches de l’ex-Séléka signalées à Kouango
Publié le mercredi 21 septembre 2016  |  RJDH Centrafrique
L’incursion
© Autre presse par DR
L’incursion des ex-Séléka fait fuir la population à Nzako
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Bangui — Des représailles des hommes armés proches de l’ex-Séléka sont signalées à Kouango depuis la semaine dernière. Plusieurs morts ont été recensés, selon des sources concordantes.

Ces représailles auraient fait, selon des témoins arrivés de Kouango, une douzaine de morts à la sortie sud de Kouango. De sources bien informées, tout serait parti de la mort d’un sujet musulman à 17 km de Kouango « ces représailles font suite à la mort d’un jeune musulman qui a été tué à NKoui à 17 km. Pour venger leur coreligionnaire, des jeunes proches de l’ex-Séléka ont réprimé la population. Ils ont Incendié plusieurs maisons et tué de nombreuses personnes sur l’axe Bianga. Une douzaine de corps a été retrouvé mais c’est peut être plus », a rapporté Placide Gawa-Pagonendji, parent d’une des victimes, rencontré au port de Ouango à Bangui. Le chef du village Sokambi et son fils, ont été tués, selon la même source.

Le bilan provisoire d’environs douze morts risque de s’alourdir car selon nos informations, plusieurs personnes sont portées disparues depuis l’incursion de ces hommes armés dans les villages environnants de Kouango « beaucoup de parents sont introuvables depuis ces représailles. Nous savons que certains habitants du village Gbagaya, se sont noyés en tentant de rejoindre le Congo Démocratique par nage ».

Davy Yama 3ème vice président de l’Assemblée Nationale et député de Kouango 1, contacté par le RJDH a promis réagir sauf qu’au moment où nous mettions sous presse, il ne s’était pas encore manifesté.

Les violences de Kouango ont eu lieu quelques jours avant celles qui ont fait une vingtaine de morts à Kaga Bandoro. Pour le moment, ni la Minusca, ni le gouvernement n’ont encore réagi par rapport à cette situation.

Kouango compte aujourd’hui deux gendarmes et une centaine de casques bleus. Cette sous-préfecture est contrôlée par l’ex-Séléka depuis février 2013.
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