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Centrafrique : Samba-Panza à Touadéra, “Tu m’as menti !”. Ou la chronique d’une mésalliance
Publié le vendredi 30 septembre 2016  |  LNC
Samba-Panza
© Autre presse par DR
Samba-Panza et Faustin Touadera
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Bangui– Ces derniers temps, les eaux de l’Oubangui ne charrient plus (cas de le dire) de bonnes ondes entre le couple détonnant Touadera – CSP, depuis que cette dernière, pour échapper au couperet de la justice, du fait de ses nombreux détournements de fonds publics, s’attendait a une totale impunité de la part de Faustin Touadera, comme retour sur investissement, pour lequel elle a mouille le pagne pour l’installer au pouvoir, a coups de bureaux de vote “fantôme”, de bourrages d’urnes, d’intimidation de fonctionnaires, d’ordres aux préfets pour le soutenir, et autres billevesées.

Les choses ont commencé à tourner vinaigre pour CSP, quand Touadéra sitôt au palais de la Renaissance, se mit en tête d’être une sorte de “Mr Propre” en cédant à une suggestion d’un personnage roublard et haut en couleur, à savoir Karim Mechassoua pour un audit de la Transition par la Cour des Comptes. Perfidement, Meckassoua espérait par ce biais, pouvoir se venger de Samba-Panza et sa bande de la Transition, qui préférèrent lors de la présidentielle, soutenir Touadéra plutôt que lui, avec la complicité de la France, et du toujours l’homme de tous les coups tordus, le congolais Sassou N’Guesso.

Entre temps, CSP se pensant hors de danger, de tenter de se construire une posture internationale, espérant par là se faire embaucher par l’ONU pour un poste de prestige. Ban KI-MOON, le SG de l’ONU contacté, en restât là sur un silence poli.

L’idée d’un audit de la transition n’arrangerait pas du tout ses petites affaires. De colère, elle dira à Touadera : “Tu m’as menti”. Référence à leur accord tacite de protection contre toute intrusion de la justice sur son piteux bilan, et surtout de détourner le regard de ses magouilles d’enrichissement illicite et détournement de parties de dons de pays frères, comme l’Angola – Ce qui en son temps, comme LNC fut la première à mettre à jour, “le scandale du don angolais”.

Un temps, Touadéra a fait le mort. Ce qui agaçât la dame au plus haut point, à tel enseigne qu’elle commençait à faire fuiter dans la Presse quelques boules puantes dans sa direction. “Touadéra n’a fait que 5% au premier tour”, en fut une première.

Menaçant encore de tout dévoiler de son élection inique, qu’elle qualifierait de magouille, entachée d’irrégularités, avec la toute bénédiction de l’ambassadeur France à Bangui de l’époque, Charles Malinas. En occultant juste que c’était elle qui était à la manœuvre.

Et comme la Presse avait déjà détaillé par le menu, le détail du processus de truquage électoral en faveur de FAT. Elle savait que sa confirmation personnelle sacraliserait les révélations, et bien évidemment, mettrait le Président dans une très fâcheuse posture.

Ce dernier réalisa dès lors très vite que s’il ne la calmait pas, elle deviendrait très vite ingérable. A partir de là, le dossier de l’audit de la Transition sera remis au garage en attendant mieux.

Finalement accord trouvé entre les protagonistes, si un audit a lieu un jour, il ne concernera pas du tout Catherine Samba-Panza, mais des victimes expiatoires toutes trouvées, à savoir Michel Djotodia et son ndougourou de PM Nicolas Tiangaye.
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