Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique : Le gouvernement accuse la Minusca de connivence avec les Séléka de Kaga-Bandoro
Publié le dimanche 16 octobre 2016  |  RJDH Centrafrique
Jean
© Autre presse par DR
Jean Serge Bokassa, ministre de la Sécurité.
Comment




Bangui : Le gouvernement centrafricain, par la voix de son ministre de la sécurité publique, Jean Serges Bokassa n’est pas passé par quatre chemins pour accuser les troupes pakistanaises de la Minusca de connivence avec les Séléka de Kaga-Bandoro. De son côté, la Minusca se dédouane et brandit ses actions militaires sur le terrain.

La nouvelle montée de violences à Kaga-Bandoro avec un bilan d’une trentaine de morts et la dégradation de la situation humanitaire a suscité plusieurs réactions entre autres celles du gouvernement centrafricain et de la Minusca.

« Quel est le rôle du contingent pakistanais à Kaga-Bandoro, la connivence de ce contingent avec les groupes armés n’a que trop duré », a dit le Ministre Jean Serges Bokassa sur un ton remonté. Le membre du gouvernement a encore enfoncé le clou en revenant sur le projet du gouvernement d’envoyer les gendarmes à Kaga-Bandoro, que, selon lui, la Minusca s’y est opposé.

En réaction, dans un communiqué rendu publique par la Minusca, la mission onusienne a déclaré ne pas rester passive face à la violence en s’opposant aux ex-Séléka pour en tuer 12 de leurs éléments sur les trente victimes. « Les Casques bleus ont immédiatement réagi pour repousser les assaillants, entrainant la mort de 12 d’entre eux, et ainsi protéger et rassurer la population civile, les autorités préfectorales et les humanitaires qui ont tous trouvé refuge dans les enceintes des Nations Unies ». Précise le même communiqué.

La situation reste tendue et confuse à Kaga-Bandoro selon nos informations, les patrouilles des casques bleus se poursuivent d’une part et celles des ex-Séléka d’autres part. Les personnes déplacées affirment vivre une indescriptible situation de terreur. Cette situation vient refroidir les relations entre le gouvernement centrafricain, la Minusca et la société civile.
Commentaires


Comment