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Centrafrique : Séléka FPRC et Anti-Balaka condamnent les violences de Kaga-Bandoro
Publié le dimanche 16 octobre 2016  |  RJDH Centrafrique
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Bangui — La fraction de la Séléka du Front Patriotique pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) et le groupe Anti-Balaka ont condamné ce vendredi 14 octobre 2016, les violences de ces derniers jours à Kaga-Bandoro. Si le FPRC souligne que le temps n’est plus pour la guerre, les Anti-Balaka appellent les autres fractions de la Séléka à s’associer à eux pour « combattre les mercenaires ».

Ces réactions sont intervenues trois jours après les violences qui ont fait plusieurs morts et des blessés dans la ville de Kaga-Bandoro, des violences reprises après la tuerie d’un élément Séléka du Mouvement Patriotique Centrafricain (MPC), dirigé par le général Mahamat Alkhatime.

Christian Zouma Narkoyo, porte-parole de la fraction Séléka du FPRC, joint depuis Bria condamne ces violences « l’heure n’est plus pour faire la guerre. Nous déplorons ces violences. Les gens doivent cesser les violences », a-t-il lancé avant de rappeler que la Séléka a été fractionnée depuis fin 2013 après la chute de Michel Djotodia et il est encore difficile pour eux de s’accorder sur un fait.

Le FPRC souligne la nécessité de faire la paix, les Anti-Balaka appellent les autres fractions de la Séléka à s’associer à eux pour « combattre les mercenaires ».

Dans une déclaration faite par le mouvement Anti-Balaka, le porte-parole de cette milice Bérenger Ludovic Igor Lamaka, Anti-Balaka appelle à front commun contre les mercenaires « nous allons nous sacrifier pour pacifier notre pays nous avons la capacité, la puissance, nous demandons aux Séléka Centrafricains de prendre conscience sur ce que font les mercenaires dans ces zones, ils doivent s’associer à nous pour bouter hors de notre territoire ces mercenaires criminels et demander à la Minusca de quitter la RCA à cause de sa passivité face aux violences», a-t-il déclaré.

Le MPC, mis en cause dans les nouvelles flambées de violences à Kaga-Bandoro n’a pas été joignable pour sa version des faits. Dans une publication sur les réseaux sociaux, Abacar Sabone, porte-parole de MPC parle de légitime défense les violences de ces derniers jours et les lie au processus du désarmement. Pour lui, il n’y aura « pas de DDRR sans la tenue d’un dialogue de la réconciliation véritablement inclusif ».

MPC avait organisé une ville morte dans la zone sous son contrôle dont Kaga-Bandoro, le 11 octobre pour le rejet du DDRR, et protester contre des combattants morts ces derniers temps.
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