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Premier échange sur l’économie numérique en Centrafrique
Publié le mercredi 19 octobre 2016  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
1er Atelier national sur l`économie numérique à Bangui
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Bangui — La République Centrafricaine a décidé de rattraper son retard numérique. Le 1er atelier national sur le thème « Economie Numérique : Un défi pour la République Centrafricaine », est organisée du 17 au 18 octobre 2016 à Bangui, afin de voir la possibilité d’élaborer la politique nationale sur cette thématique.

Cet atelier, parrainé par le président de la République Faustin Archange Touadera est organisé au moment où les activités de production et de commercialisation des biens et services dans le domaine des télécommunications et d’autres moyens de communication tels que Internet et informatique, sont encore faibles.

Dans l’Etat des lieux du secteur numérique en Centrafrique, il est relevé que le taux de pénétration des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTICs) reste faible : 27% pour la téléphonie numérique et moins de 2% pour Internet, le taux de couverture des téléphones mobiles est à 49%, sur une population estimée à environ cinq millions d’habitants.

L’atelier a aussi noté que le développement du numérique est conditionné par la fibre optique. Ainsi, les participants ont recommandé au gouvernement « d’accélérer le processus de financement de la deuxième phase de réalisation du projet fibre optique backbone international (Projet CAB) avec la Banque Mondiale et d’engager dans un bref délai le processus de signature des projets fibres optiques (International et national etc.) avec le Gouvernement chinois ».

Même si la fibre optique a été présentée comme l’élément central du développement du numérique en Centrafrique, plusieurs autres blocages comme l’énergie, l’insécurité, le vandalisme des installations des sociétés de téléphonie mobile, le poids des taxes douanières et le manque des ressources humaines constituent des freins énumérés par les participants.

Ce premier échange national a regroupé les experts, les autorités locales, les élus du peuple, les acteurs de téléphonie mobile et fixe, la société civile, les médias…Un autre atelier avec la jeunesse et utilisateurs des NTICs est souhaité.

Il est organisé par le Ministère des Postes et Télécommunications, chargé de la promotion des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, en collaboration avec l’Agence de Régulation des Télécommunications avec l’appui de la Socatel et des quatre opérateurs des téléphonies mobiles en Centrafrique : Moov, Télécel, Orange et Azur.
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