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Centrafrique : Le gouvernement et la Minusca accusent des politiques de manipuler la ville morte
Publié le jeudi 27 octobre 2016  |  RJDH Centrafrique
Theodore
© Autre presse par DR
Theodore Jousso et Vladimir Monteiro, respectivement ministre porte-parole du gouvernement et porte-parole de la Minusca.
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Bangui – La ville morte du lundi dernier relève de la manipulation. C’est la position du gouvernement centrafricain et de la mission onusienne qui accusent des politiques d’être derrière ce mouvement.

Le gouvernement centrafricain a qualifié de plan funeste, la manifestation du lundi dont l’objectif selon l’exécutif est de troubler l’ordre public, « certains hommes politiques tapis dans l’ombre et se cachant sous la bannière de la société civile tentent une fois de plus, de troubler l’ordre public chèrement acquis par le peuple Centrafricain. Les manifestations et appels à la désobéissance civique de ce lundi 24 octobre s’inscrivent en droite ligne du plan funeste ourdi par ses hommes politiques connus des services de la police et de la Justice », a précisé la déclaration sans citer de nom.

Pour le pouvoir de Bangui, l’objectif des initiateurs de la ville morte, était de déstabiliser les institutions issues des élections qu’il qualifie d’exemplaire sur le continent africain. La déclaration du gouvernement accuse les hommes politiques ayant du mal à digérer leur échec, de vouloir « aggraver les maux dont souffre le Peuple centrafricain depuis plusieurs années déjà ».

La Minusca aussi s’inscrit dans la logique du gouvernement. Le porte-parole de la mission onusienne, Vladimir Montéiro lors de la conférence de presse hebdomadaire de ce jour, évoque et soutient la thèse de complot ourdi par ceux qu’il qualifie « d’ennemis de la paix ».

L’URCA, principal parti de l’opposition, dans un communiqué de presse, passe sous silence ces accusations et appelle à la tenue d’une rencontre entre le Chef de l’Etat et les forces vives de la Nation. Cette formation politique estime que si l’implication de la Minusca est avérée dans l’assassinat des manifestants, cela constitue une « forfaiture » que la République doit dénoncer en exigeant des sanctions.

Même si la Minusca et le gouvernement tentent de minimiser les effets de la ville morte, le constat révèle que le mot d’ordre a été largement suivi. De l’avis de nombreux observateurs, l’exécutif centrafricain et la Minusca doivent tirer les leçons nécessaires et apporter les réponses à ce ras-le-bol surtout que l’image de la mission onusienne en est sortie davantage écornée.
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