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Avec le départ de l’armée française, la Centrafrique peut-elle sombrer dans l’abîme ?
Publié le samedi 29 octobre 2016  |  Jeune Afrique
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© AFP par STEPHANE DE SAKUTIN
Visite à Bangui du ministre français de la défense, Jean-Yves Le Drian
Lundi 07 juillet 2014. Bangui. Le ministre français de la défense Jean-Yves Le Drian en visite officielle en Centrafrique.
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L'opération militaire française en Centrafrique, Sangaris, prend fin officiellement ce dimanche, avec le déplacement à Bangui du ministre de la Défense Jean-Yves le Drian. Dans la capitale centrafricaine, ils sont nombreux à craindre les conséquences de ce départ.

Un repli longtemps différé

Définitivement officialisé avec le déplacement du ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian, les 30 et 31 octobre, le départ des soldats de l’opération Sangaris, déclenchée en décembre 2013 après des massacres de civils à Bangui, était prévu depuis de longs mois. Il a été plusieurs fois différé à cause de l’évolution de la situation sur le terrain et les reports successifs des élections présidentielle et législatives. Entre 300 et 350 hommes, équipés de drones d’observation, demeureront dans la capitale centrafricaine. Cet effectif comprend les troupes affectées à la Minusca et à la mission EUTM-RCA.

La France conservera « une capacité d’intervention militaire sur court préavis », précise-t-on à la Présidence. « Ce contingent pourra être mobilisé à la demande du gouvernement centrafricain, en cas de menace sérieuse contre la paix ou les institutions du pays ».

Une situation sécuritaire instable

L’amélioration de la situation sécuritaire après l’élection du Président Faustin-Archange Touadéra aura duré quelques mois. C’est d’abord à Bangui que la violence s’est exprimée après l’assassinat le 4 octobre 2016 du commandant Marcel Mombéka, ancien garde du corps de Catherine Samba-Panza. Une semaine plus tard, Kaga Bandoro sombre dans le chaos. Les premiers échauffourées surviennent après le démantèlement de deux barrages – un appartenant aux anti-balaka, l’autre à l’ex-Séléka -. Des maisons sont brûlées, des manifestations contre la Minusca organisées.

Le 11 octobre, des membres du MPC (une faction de l’ex-Séléka dirigée par le général Mahamat AlKhatim) tente de dérober le générateur d’une radio locale dans un camp de réfugiés. Ils rencontrent une forte résistance et l’un deux meurt après avoir reçu un coup de hache en pleine tête. Le lendemain, la ville est mise à sac. Il y a des accrochages avec la Minusca, des braquages, des ONG visées et au moins 37 morts. La ville est désormais coupée en deux. Trois jours plus tard, treize personnes sont tuées dont un enfant, et une dizaine d’autres blessées, dans l’attaque d’un camp de réfugiés dans la localité de Ngakobo proche de la ville de Bambari.
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