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Centrafrique : Human Rigths Watch met en cause les groupes armés dans les violences qu’a connues le pays
Publié le vendredi 4 novembre 2016  |  RJDH-Centrafrique
L’incursion
© Autre presse par DR
L’incursion des ex-Séléka fait fuir la population à Nzako
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BANGUI — L’organisation de défense des Droits de l’Homme, Human Rigths Watch est préoccupée par les événements de Kaga-Bandoro. Dans son rapport publié le 1e novembre, Human Rigths Watch attribue la responsabilité de ces violences aux groupes armés qui selon cette institution a fait 37 morts, 57 blessés et plusieurs déplacés. Position exprimée dans un rapport où il a invité la Minusca à renforcer les mesures de protection.

Après les violences de Kaga-Bandoro qui a indigné l’opinion, les organisations de défense des Droits de l’Homme nationales et internationales avaient souhaité l’ouverture d’enquête pour définir la responsabilité des uns et des autres dans cette brutalité. A cet effet, Human Rigths Watch a diligenté une investigation et publié son rapport le 31 octobre.

Selon Human Rigths Watch, le bilan de cette violence peut être relativisé, « le nombre de morts est très probablement supérieur, car certaines victimes ont été inhumées précipitamment. Outre les recherches sur le terrain, Human Rights Watch a procédé à l’analyse d’images satellites et identifié au moins 175 maisons détruites dans les quartiers autour du camp, et 435 huttes détruites dans le camp lui-même », peut-on lire dans ce rapport.

L’organisation de défense des Droits de l’Homme a souligné que les violences perpétrées contre la population civile à Kaga-Bandoro se sont déroulées devant les Casques Bleus qui ne l’ont pas empêchées. « Des témoins ont raconté que les Casques bleus n’ont pas empêché une soixantaine d’hommes armés de la Séléka de passer un pont surveillé par l’ONU et d’attaquer les civils, même si certains soldats onusiens ont ultérieurement ouvert le feu et tué 12 membres de la Séléka en périphérie du camp », a-t-il rapporté.

Human Rights Watch impute la responsabilité des violences sur les personnes vulnérables aux groupes rivaux (ant-Balaka et Séléka) en mentionnant que « des combattants des deux camps ont commis des viols et ils continuent à se livrer à des violences sexuelles pour punir les femmes et les filles soupçonnées d’intelligence avec l’ennemi ».

Kaga Bandoro a connu un pic de violences en octobre, ce qui a entrainé l’arrêt des classes et le retrait des organisations humanitaires.
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