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La 5ème session extraordinaire 2014 axée sur Brazzaville, la feuille de route du gouvernement et l’élargissement du CNT
Publié le mardi 5 aout 2014  |  Agence Centrafrique Presse
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© AFP par ERIC FEFERBERG
Le président du conseil national de transition (CNT), Alexandre Ferdinand Nguendet
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Bangui - Le président du Conseil National de Transition (CNT), M. Alexandre-Ferdinand Nguéndet, a exhorté ses collègues Conseillers nationaux à être disponibles afin d’examiner les points inscrits à l’ordre du jour de la 5ème session extraordinaire 2014 de l’institution qu’il dirige portant sur la restitution des travaux du forum de paix et de réconciliation du 21 au 23 juillet 2014 à Brazzaville ; l’évaluation de la mise en œuvre de la feuille de route du gouvernement de Transition et l’élargissement du CNT aux antibalaka, à l’ouverture de ladite session, vendredi 1er août 2014.


Cette 5ème session extraordinaire vise l’examen des trois points inscrits à l’ordre du jour. Effleurant le premier point portant concernant la restitution des travaux du forum de paix et de réconciliation, M. Alexandre-Ferdinand Nguéndet a parlé de « l’obligation de rendre compte de l’ensemble de ce qui a été dit et arrêté à Brazzaville aux autres Conseillers Nationaux et leur apporter toute la clarification sur le sens de l’Accord de cessation des hostilités en République Centrafricaine, pour une meilleure appropriation et diffusion aux autres couches de la société centrafricaine ». Quant à l’évaluation de la mise en œuvre de la feuille de route du gouvernement, le Président du CNT a renvoyé ses collègues aux dispositions de l’article 72 alinéa 3 de la loi n°13.001 du 18 juillet 2013 portant Charte Constitutionnelle de Transition qui stipule que : « A la fin de chaque semestre, le gouvernement présente un rapport sur l’exécution partielle de la feuille de route au Conseil National de Transition, qui peut en débattre ». Quant à la question de l’élargissement du Conseil National de Transition aux antibalaka, nouvelle force dans le paysage sociopolitique en République Centrafricaine, M. Alexandre-Ferdinand Nguéndet a pensé que cela n’est « qu’une question - de mesures d’apaisement à prendre en vue du retour à la paix et à la réconciliation après le Forum de Brazzaville ». Il a estimé que le bureau du CNT, en harmonie avec la Commission « Intérieur-Loi et Affaires administratives » va s’y atteler, conformément l’article 50 de la Charte Constitutionnelle de Transition. S’adressant directement au Chef du gouvernement, le Premier ministre André Nzapayéké, M. Nguéndet a passé en revue les questions de sécurité, de la relance de l’économie, des finances publiques, du social, de l’humanitaire, de la gestion administrative et de la Justice. Dans le domaine de la sécurité, il a indexé « les différents groupes armés qui écument sans inquiétude l’arrière pays et qui continuent de semer la mort et la désolation dans les provinces alors que le programme DDR (Désarmement, Démobilisation et Réinsertion) n’est pas lancé. Les Forces Armées Centrafricaines (FACA) restent encore non employées malgré l’appel à leur réhabilitation par le CNT et les autres composantes de la nation », a clamé M. Alexandre-Ferdinand Nguéndet. Il a également fait relever que dans le domaine économique, il n’existe « aucune mesure pour la relance des cultures de rente tel le café et le coton, de même que l’élevage où les éleveurs ont pris fuite pour des raisons d’insécurité et de vol de leurs bétails par les différents groupes armés ». Pour ce qui concerne les finances publiques, le Président du CNT a déploré que « les régies financières peinent à se réorganiser par absence de mesures vigoureuses du gouvernement ». Ce qui a pour conséquence le fait que « les salaires, les pensions de retraite et bourses ne sont toujours pas payés à temps ». Dans le domaine social, M. Alexandre-Ferdinand Nguéndet a estimé que les hôpitaux sont inaccessibles à de nombreux malades et victimes des actes de violence. Dans les provinces, les formations sanitaires sont quasi inexistantes, abandonnant les populations à leur triste sort. Toujours sous ce volet, la question de l’enseignement a été abordée en ce sens que « l’école n’est toujours pas en marche faute d’infrastructures et d’enseignants disponibles. L’université connait depuis des perturbations qui ne semblent pas connaitre de fin. La distribution d’eau et d’électricité reste aléatoire. Aucune mesure tangible n’est engagée en faveur de nombreuses familles endeuillées du fait des multiples crimes crapuleux et actes de pillages ou destruction de biens meubles et immeubles ». Sur le plan humanitaire, l’accent a été mis sur « les Centrafricains qui résident encore sur les sites des déplacés internes livrés aux intempéries et maladies et qui sont sans assistance directe du gouvernement ». Dans le domaine de la gestion administrative, jusque-là, « l’administration n’est pas déployée sur l’ensemble du territoire national, menaçant surtout la bonne préparation des échéances électorales et l’exécution du service public ». Enfin, dans le domaine de la Justice, M. Nguéndet s’est appesanti sur les nombreux cas de morts ou d'assassinats restés sans poursuite judiciaire.
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