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Mme Catherine Samba Panza appelle à l’application stricte de l’Accord de Brazzaville
Publié le mardi 5 aout 2014  |  Agence Centrafrique Presse
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© Autre presse par DR
Le Chef de l`Etat de la transition, Mme Catherine Samba-Panza
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Bangui - Le Chef de l’Etat de la Transition, Mme Catherine Samba Panza, a estimé qu’après la signature, de façon volontaire et en toute conscience, de l’Accord de cessation des hostilités, « les signataires ont l’obligation d’en faire une stricte application et que l’inapplication de quelque disposition que ce soit de celui-ci ne sera pas toléré », lors d’une adresse à la nation, mercredi, 30 juillet 2014, à Bangui.


Mme Catherine Samba Panza appelle à l’application stricte de l’Accord de Brazzaville
L’objectif de cette adresse est de rendre compte du forum de réconciliation national inter-centrafricain de Brazzaville du 21 au 23 juillet dernier sous la diligence du Médiateur de la crise centrafricaine, Denis Sassou Nguesso, et appeler les parties à se conformer aux accords qu’ils ont signés.

Mme Catherine Samba Panza a insisté sur cette question, en soulignant « qu’avec l’accord de Brazzaville, qui demande aux belligérants de lever les barrières illégales et de ne pas enfreindre le déploiement de l’administration sur toute l’étendue du territoire, il sera désormais possible de restaurer l’autorité de l’Etat dans l’arrière pays et favoriser ainsi la relance des activités économiques en ce qui concerne notamment la perception des impôts et l’exploitation des ressources naturelles ».

Elle a pensé qu’au-delà de la réticence d’une partie de la classe politique et de la société civile à se rendre à Brazzaville, les Centrafricains qui ont effectué le déplacement de la capitale congolaise « ont dépassé leurs clivages pour poser des actes d’importance capitale, à savoir : la signature de l'Accord de cessation des hostilités et des violences et de la souscription d’une déclaration d’engagement des parties au processus politique inclusif sur la crise Centrafricaine ».

Elle a rappelé que les travaux s’étaient déroulés dans trois commissions, chacune ayant débattu de la cessation des hostilités et des violences ; le désarmement et le cadre politique de gestion de la Transition. Bien d’autres questions, qui n’ont pas été escamotées à Brazzaville, « ont été réservées au forum qui se tiendra à Bangui conformément aux vœux des Centrafricains ».

Pour faire de Brazzaville le point de départ d’un nouvel élan à la Transition en cours, le Chef de l’Etat de la Transition a décidé « d’accélérer les actions prévues dans la feuille de route du gouvernement. Aussi, le comité de suivi de l’application de l’accord incluant toutes les parties prenantes au forum de Brazzaville, y compris les représentants de la communauté internationale, sera mis en place dans un bref délai. Ce comité aura pour mission de surveiller, contrôler et évaluer périodiquement la mise en œuvre effective de l’accord sur le terrain, étroitement avec des organes dans l’arrière pays ».

Il incombera aussi à ce comité, d’après Mme Catherine Samba Panza, la vulgarisation les termes de l’Accord de Brazzaville dans les provinces.

Le Chef de l’Etat de la Transition a saisi cette occasion pour revenir en substance sur le réaménagement du gouvernement, en prenant en compte les critères de technocratie, de région et de compétence ; l’organisation d’un forum de réconciliation à Bangui et la partition du pays.

A propos du dernier point, Mme Catherine Samba Panza a rappelé la loi Defferre de 1857 sur les frontières actuelles des pays d’Afrique et la charte de l’Union Africaine, traitant de « l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation ». C’est dans cette droite ligne qu’elle a cru que là ne se trouve pas la solution aux problèmes des Centrafricains. Elle a fustigé cette idée en se référant à un cas similaire, « non loin de chez nous et on voit ce que cela a donné ».

Elle a donc mis l’accent sur « les grands ensembles chers à Boganda qui sont recherchés partout ailleurs pour assurer la puissance ».

Le Chef de l’Etat a exprimé toute sa gratitude à Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo et Médiateur de la crise centrafricaine, José Edouardo Dos Santos, Président de la République d’Angola et Président en exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, pour leur appui multiforme à l’organisation, au déroulement et à la réussite du Forum de Brazzaville.
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