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Centrafrique : Le coordonnateur humanitaire appelle les groupes armés de Bria au respect du Droit Humanitaire International
Publié le jeudi 24 novembre 2016  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Dr Michel Yao, représentant de l`OMS en Centrafrique
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Quatre jours après le combat qui a opposé les éléments du FPRC et de l’UPC, la situation humanitaire demeure préoccupante. Le coordonnateur humanitaire par intérim Dr Michel Yao appelle les groupes armés au respect strict des structures sanitaires permettant de fournir des soins à la population et de sauver des vies. Position exprimée dans un communiqué de presse publié ce 23 novembre à Bangui.

Les éléments FPRC constitués des Goulas et des Roungas ont fait allégeance aux Anti-Balaka à Bambari suite au combat qui les oppose avec ceux de l’UPC à Bria. Ce combat est le signe d’un malaise profond au sein de la Séléka. L’UPC et le FPRC se sont affrontés seulement quelque semaine après l’Assemblée générale de Bria où avait pris part Abdoulaye Hissene mettant en place un état-major et un haut commandement.

Si le bilan exhaustif n’est pas encore connu, le Coordonnateur humanitaire par intérim tire la sonnette d’alarme en ces termes « Plus de 10 000 personnes ont été déplacées à cause des affrontements entre les groupes armés. Les combats ont fait plusieurs morts et plus de 50 autres ont été blessées dont 13 cas graves » peut-on lire dans ce communiqué.

Dr Michel Yao, déplore la violation du droit humanitaire international et appelle les forces en présence à quitter les alentours de l’hôpital de Bria pour permettre aux blessés de recevoir des soins « bien que l’équipe médicale soit présente et fournit les soins médicaux à l’hôpital, l’accès pour les patients est entravé par la présence des hommes armés » a-t-il indiqué.

La Minusca dans un communiqué appelle aussi les groupes armés sur leur responsabilité et a indiqué que les violences ont fait plus 16 morts, « La Minusca reçoit des informations sérieuses sur des allégations graves d’assassinats ciblés des civils sur la base de considérations ethniques et religieuses. Elle rappelle au FPRC et l’UPC que de tels actes constituent un crime grave passible de poursuites judiciaires devant les tribunaux nationaux ou internationaux » précise le communiqué.

Le combat de ces quatre derniers jours à Bria entre les deux factions de l’UPC et du FPRC ont fait plus de 80 morts selon des sources indépendantes et créé la tension à Bambari, paralysant ainsi l’activité scolaire et commerciale.
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