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Centrafrique : la Minusca, l’Union Africaine et la CEEAC dépêchent une mission d’évaluation à Bria après les combats
Publié le vendredi 25 novembre 2016  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine, Parfait Onanga-Anyanga.
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BANGUI—Une mission conjointe de la Minusca, l’Union Africaine et la CEEAC a séjourné à Bria pour faire le bilan des combats qui ont opposé le FPRC et l’UPC lundi dernier. Une initiative du représentant du secrétaire général des Nation en Centrafrique Parfait Onanga Anyanga.

Les combats de Bria ont fait plusieurs morts, des blessés et de nombreux déplacés. La mission conjointe est dépêchée à Bria quatre jours après ces combats entre les éléments de l’UPC et ceux du FPRC. La mission de la communauté internationale a fait le déplacement de la localité à un moment où le contingent Marocain de la Minusca basé dans la ville est accusé par les habitants de ne pas protéger la population civile.

La mission conjointe a demandé la cessation immédiate et sans condition des violences et exigé toute garantie nécessaire d’accès à l’hôpital comme l’a exigé le coordonnateur humanitaire par intérim Dr Michel Yao. Elle a noté la divergence entre les groupes belligérants avant de rappeler aux leaders leur responsabilité dans les crimes qui ont endeuillé des familles.

Les groupes armés qui occupent les bâtiments administratifs à Bria sont sommés de libérer ces locaux au profit de l’Etat. La mission s’est entretenue avec la communauté des déplacés à qui elle a promis des actions humanitaires en réponse à leur besoin.

Bria a connu un pic de violence aux premières heures du lundi alors que les bailleurs viennent de faire des annonces de fonds pour soutenir le plan de relèvement de la RCA présenté par Faustin Archange Touadera à Bruxelles le 17 Novembre. Pour certains observateurs, ce combat est une guerre de position en fonction des rapports de force, un signal au gouvernement qui doit faire le choix d’interlocuteur dans la mise en œuvre du DDRR.

Mais beaucoup sont ceux qui sont convaincus que le déplacement des représentants de la communauté internationale n’a pas vocation à faire part belle à l’impunité. Les responsables présumés de ces violences répondront de leurs actes tant devant la Cour Pénale Spéciale, soit la Cour Pénale Internationale qui a ouvert l’information judiciaire sur les crimes commis en République Centrafricaine.

Le combat entre l’UPC et le FPRC intervient quelque semaine après l’Assemblée générale des Séléka dans la ville de Bria.
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