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Centrafrique : les élèves de l’école Notre Dame sensibilisés sur la stratégie de Riposte au mariage précoce
Publié le mercredi 30 novembre 2016  |  RJDH-Centrafrique
Centrafrique
© Autre presse par DR
Centrafrique : les élèves de l’école Notre Dame sensibilisés sur la stratégie de Riposte au mariage précoce
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BANGUI—Plus de soixante élèves de l’Ecole Notre Dame d’Afrique ont échangé sur le mariage précoce et autres formes de violations des droits humains. L’objet de cet entretien est de sensibiliser les élèves sur la stratégie de riposte au mariage précoce, une initiative de l’Association des Femmes juristes de Centrafrique.

Le mariage précoce est une réalité sociale qui n’épargne pas les filles tant en milieu rural qu’urbain. Dans sa mission, l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique (AFJC) entend développer à la base les connaissances sur le mariage précoce et ses conséquences ainsi que plusieurs autres formes de violations des droits humains.

Mme Godi, responsable de ce projet présente le mariage précoce comme un problème sociétal qui mine l’avenir des élèves « nous avons fait des sensibilisation de masse pour conscientiser les parents, mais nous nous sommes rendues compte que les parents se jouent de la naïveté des enfants pour faire d’eux des victimes et nous avons plein de ces cas. Nous voulons ramener les enfants à comprendre comment les choses se passent car ils ont aussi leur mot dans le foyer» a-t-elle expliqué.

Après la pédagogie, les élèves présentent leur compréhension des leçons apprises de cette causerie éducative « le mariage précoce, cela veut dire par exemple qu’une fille qui a l’âge de 14 ans et qu’un homme de 55 ans veut la marier. Comme elle n’a pas l’âge de 18 ans, cela constitue un mariage précoce pour la fille », a dit Péniel un élève de CM2. Sa camarade de classe n’a pas dit autres choses mais connait que « si ces choses arrivent, c’est à moi d’aller voir les femmes juristes et de les informer », a expliqué Pamela une élève.

Les activités de causerie éducative et de sensibilisation sur les violences basées sur le genre s’inscrivent dans le cadre des 16 jours d’activisme et financées par Cordaid.
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