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Commerce illicite du diamant centrafricain : le Cameroun "n’y participe pas"
Publié le jeudi 8 decembre 2016  |  Centrafrique Presse Info
Diamant
© Autre presse par DR
Diamant centrafricain
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Or, dans son rapport intitulé Du conflit à l'illégalité: cartographier le commerce des diamants de la République centrafricaine au Cameroun, il y est indiqué que le pays de Paul Biya sert de point d'entrée aux diamants de conflit provenant de la République centrafricaine pour les marchés mondiaux.

"Les frontières poreuses permettent de pénétrer la chaîne d'approvisionnement légale en raison de ses faibles contrôles, de la contrebande et de la corruption", fait savoir l'Ong.

Pour le secrétaire national permanent du Processus de Kimberley, Kisito Mvogo, le Cameroun n'a rien à voir avec la commercialisation illicite des diamants provenant de la Centrafrique.

La Centrafrique, rappelle-t-on, a été sanctionnée par le Processus de Kimberley (PK), qui garantit la certification du diamant dans le monde, à cause de l’instabilité sociopolitique que connaît ce pays.

Il l'a déclaré à l'issue de l'audience que le ministre camerounais des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Ernest Gbwaboubou a accordée aux experts internationaux du Processus de Kimberley (PK) en visite dans le pays en début de semaine. Des descentes sur le terrain dans les zones et sites de production de diamants, notamment dans la région de l'Est du Cameroun sont programmées.

"Par ailleurs, la mission de contrôle a été mise sur pied afin de s'assurer de la conformité des pays participants aux exigences du Processus de Kimberley". "Kisito Mvogo indique ainsi qu'il s'agit d'une procédure capitale du PK qui donne lieu à une évaluation complète de chaque pays-membre ". On note que le Cameroun qui a été admis à cet observatoire international depuis le 14 aout 2012 se soumet pour la première fois à cet exercice.

Selon lui, "cela a comme corollaire la modestie de nos exportations". Nous ne sommes qu’à 2500 ou 3000 carats. Donc, c'est un argument fallacieux. Preuve que nous travaillons et que nous extirpons les diamants du sang du circuit formel. D'autant plus fallacieux que les diamants ont une empreinte qu'on appelle "The Finger " ou "Foot Printing ".

Pour le Cameroun, il ne fait l’ombre d’aucun doute que lorsqu’un lot de diamants parait suspect, l’on procède à la saisie.

Le Cameroun se félicite à cet effet, d’être un des rares pays au monde à avoir un très grand stock de diamants saisis.
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