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RCA : 2.473 victimes d’exactions entre juin 2015-mars 2016 (ONU)
Publié le jeudi 15 decembre 2016  |  Agence de Presse Africaine
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© Autre presse par DR
Population centrafricaine
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Les milices et forces sécurité en Centrafrique ont commis 1.301 cas de violations et abus des droits de l’homme qui ont fait au moins 2.473 victimes, annoncent les Nations unies dans un rapport rendu public jeudi à Bangui.

Selon ce document qui dresse la situation des droits de l’homme en RCA entre le 1er juin 2015 et le 31 mars 2016, les principaux auteurs de ces exactions ne sont autres que les éléments armés des groupes anti-Balaka, ex-Séléka, la LRA, les 3R et le RJ ainsi que les forces de défense et de sécurité gouvernementales.

Parmi leurs victimes, il y a 1.000 hommes, 261 femmes, 91 garçons, 67 filles, 808 adultes non-identifiés et 246 personnes dont l’âge et le genre n’ont pu totalement être vérifiés.

Le rapport conseille aux autorités et à la communauté internationale de renforcer la lutte contre l’impunité, tout en appelant les groupes armés à mettre fin aux exactions contre les populations civiles.

« Ce rapport est le résultat des enquêtes et investigations rigoureuses effectuées par nos équipes sur le terrain à travers nos 12 bureaux implantés à l’intérieur du pays », a indiqué le directeur adjoint de la division des droits de l’homme de la MINUSCA, Rosevel Pierre Louis.

Il a assuré que « Toutes les informations compilées dans ce rapport sont crédibles et spécifiques à la méthode du travail de la mission onusienne ».

Pour sa part, le porte-parole de la Mission, Vladimir Monteiro, est également revenu sur la situation des droits de l’homme pour dénoncer le phénomène de justice populaire dont sont notamment victimes les vieilles femmes.

« Une vielle dame d’environ 70 ans a été battue à mort ce week-end à Bangui alors qu’elle rentrait chez elle. Ses agresseurs l’accusaient de sorcellerie», a regretté Monteiro, soulignant que cet incident survient alors que vient de s’achever les 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe.

« Cet acte souligne la nécessité de renforcer les efforts pour mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles mais aussi à toute forme de justice populaire », a-t-il indiqué.


BB/cat/APA
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