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Centrafrique : la Minusca à l’épreuve des droits de l’homme à Bangui
Publié le samedi 17 decembre 2016  |  Afrique sur 7
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© Reuters par Siegfried Modola
Des casques bleus de la Minusca aux abords du quartier PK5 de Bangui, la capitale centrafricaine, le 10 novembre 2015.
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La situation des droits humains en Centrafrique devient de plus en plus préoccupante. Face à la montée vertigineuse de la violence des groupes armés, la Minusca ne cesse de tirer la sonnette d’alarme. Le rapport publié par la mission onusienne dépeint un climat très inquiétant.

Les droits humains violés, la Minusca s’indigne

La précarité de la situation sécuritaire en RCA ne saurait nullement laisser indifférentes les organisations des droits de l’homme. C’est qu’après le départ de Sangaris, et même bien avant, les droits humains étaient constamment violés dans le pays. En effet, les ex-Seleka et les anti-balaka, ces deux milices rivales ont transformé la Centrafrique en une véritable poudrière. Celles-ci dictent leurs lois dans les zones qui échappent au contrôle de l’État. C’est donc la violence à outrance, les vendettas, les exécutions extrajudiciaires et bien d’autres actes inhumains qui ne cessent de plonger les Centrafricains dans un certain chaos.

Aussi, la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (Minusca) a-t-elle décidé de monter au créneau. Le dernier rapport de sa division des droits de l’homme fait état d’une « augmentation alarmante » de droits bafoués. Ce rapport court de juin 2015 au 31 mars 2016, quand bien même le climat s’est davantage dégradé ultérieurement. À en croire Pierre-Louis Rosevel qui en est le directeur adjoint : « Il y a un manque criant d’institutions policières et judiciaires dans plusieurs zones du pays. » Par conséquent, « le climat d’impunité qui règne dans les territoires occupés par les groupes armés est très amplifié ».

Il est donc important et opportun pour le président Faustin-Archange Touadéra de travailler à rétablir l’autorité de l’État sur toute l’étendue du territoire national. De même, la campagne de proximité du cardinal Dieudonné Nzapalainga pourrait également contribuer à désarmer les coeurs. Mais la paix est une affaire de tous. Il revient donc à chaque Centrafricain d’ajouter sa pierre à l’édifice afin de bâtir une nation unie, une et indivisible, au risque de disparaître collectivement.

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