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Centrafrique : Des leaders et Anti-Balaka outillés sur les Constitution de 1959 et 2016
Publié le jeudi 29 decembre 2016  |  RJDH Centrafrique
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Selon cette structure, l’application de ces deux textes ont une importance pour la personne humaine et une protection territoriale


La plateforme de la Société Civile de la République Centrafricaine (SCRCA), a présenté le mardi 27 décembre, les Constitutions de 1959 et elle de 2016 comme une base de réconciliation nationale sincère et durable. Selon cette structure, l’application de ces deux textes ont une importance pour la personne humaine et une protection territoriale.

La valeur humaine a été garantie en Centrafrique par les textes de la Constitution de 1959 en son article 1 qui stipule que « le territoire centrafricain est indivisible ». La nouvelle Constitution qui a été promulguée le 30 mars 2016 revient sur la même version en insistant en son article 1er sur « la personne humaine qui est sacrée et inviolable ».

Selon John Noubarassem, journaliste et facilitateur, le non respect des textes de la Constitution par le gouvernement et par la population a engendré une désolation sociale. Il rappelle que « les textes de l’ancienne et de la nouvelle Constitution n’ont jamais prôné la haine. Le territoire est indivisible et la valeur humaine est sacrée et inviolable. Nous tous avons violé les textes, mais c’est réparable ».

Mermoz Follot, chargé de programme du conseil local de la jeunesse du 4ème arrondissement a déploré que l’Etat a assimilé l’affectation de certains fonctionnaires dans des régions excentriques de la RCA à une sanction pour les agents de l’Etat récidivistes. Il estime que « l’Etat a cette responsabilité de revoir sa politique de gestion de personnel et de ne plus considérer les lieux d’affectations comme Birao, Ndélé, à des zones de sanction. C’est une discrimination, qu’il faut bannir », suggère-t-il.

Le chef du 2ème groupement du 4ème arrondissement, Jean-Louis Yamodo est satisfait de l’initiative de la plateforme de la société civile de Centrafrique, qui a présenté « la cartographie humaine, les textes de la Constitution qui ont été violés. C’est vrai que nous avons prôné la violence, nous ne pouvons plus retomber dans les erreurs du passé, parce que nous sommes maintenant éclairés », dit-il.

La SCRCA s’est engagée à sensibiliser la population de la ville de Bangui et les provinces au respect des textes de la Constitution, la valeur humaine et la protection du territoire centrafricain.
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