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Centrafrique : La jeunesse de Kaga-Bandoro pose la présence des autorités comme préalable à la restauration de l’autorité de l’Etat
Publié le mercredi 11 janvier 2017  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Après les violences, le calme est de retour à Kaga Bandoro au centre de la RCA
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Bangui — Le président de la jeunesse de Kaga Bandoro Wilfried Zoumalet considère l’absence des autorités comme un obstacle à la restauration de l’autorité de l’Etat. Il appelle le gouvernement à mettre l’accent sur le redéploiement de ses agents afin de poser les bases de l’autorité de l’Etat.

Le représentant des jeunes de Kaga Bandoro dit regretter l’absence des autorités « nous comprenons que nos autorités sont absentes de la région à cause de l’insécurité. Je regrette cela malgré tout » a déclaré Wilfried Zoumalet.

L’absence des autorités, selon le président des jeunes de Kaga Bandoro ne joue pas en faveur de la restauration de l’autorité de l’Etat « l’absence des autorités dans la région ne peut favoriser la restauration de l’Etat. Si les autorités sont dans la ville, l’Etat aura son mot à dire sur ce qui se passe mais, nous sommes abandonnés aux groupes armés » déplore t-il.

Wilfried Zoumalet a confié que plusieurs actions en faveur de la stabilité sont fragilisées par les groupes armés qui continuent de commettre des exactions « la jeunesse de Kaga-Bandoro avait initié en partenariat avec le bureau de la Minusca et l’UNFPA, des activités allant dans le cadre de la cohésion sociale et du vivre ensemble. Mais nous avons des groupes armés qui souvent, fragilisent ces actions par leurs exactions dans certaines zones, ce qui freine la bonne marche de toutes ces activités de cohésion. Notre souci c’est que le gouvernement renforce davantage les mesures sécuritaires dans la Nana-Gribizi » lance ce leader.

La Nana Gribizi est contrôlée des années par le MPC et le FPRC deux tendances de l’ex-Séléka accusées d’exactions graves dans la région. Plusieurs autorités administratives et politiques ont dû quitter la ville à cause de l’insécurité. Plusieurs tentatives de redéploiement n’ont pas marché depuis la transition de Catherine Samba-Panza.
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