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Centrafrique : crises humanitaire et sécuritaire rendent difficile le suivi des malades graves en province
Publié le lundi 23 janvier 2017  |  LNC
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Berberati – Avec l’insécurité qui ne décroit pas, mais bien au contraire augmente depuis une année, sans compter les attaques contre les agents des ONG internationales et leurs installations, tenant pourtant le pays á bout de bras, les personnes atteintes de différentes pathologies en province, notamment par le VIH sont abandonnées á leurs sorts, faute de possibilité de les joindre.

C'est à l’exemple des départements (Préfectures) de la Sangha-Mbaéré, et de la Mambéré-kadeï, où la semaine dernière, une mission de reconnaissance du ministère de la santé s’était rendue, à Berbérati précisément, la troisième plus grande ville du pays, (après Bangui et Bimbo sa banlieue), pour y faire le point avec les responsables sanitaires de ces deux zones.

Les traitements et les suivis des personnes atteintes par exemple de pathologies aussi graves que la tuberculose, ou encore qui sont porteuses du virus du sida sont devenus impossibles

En cause, les violences multiples et toujours en cours des bandes armées à l’encontre des populations, les poussant à des exodes massifs dans différentes zones espérées plus sécuritaires, mais ce qui du coup complique le suivi des patients; quant ces bandes armées elles-mêmes ne bloquent-elles pas l’accès aux soins à ces populations fragilisées. Les registres de suivi médicaux des malades deviennent de la sorte inutiles, puisque avec des patients en grande majorité injoignables.

Ceci n’est qu’un exemple d’une situation sanitaire dramatique, généralisée dans le pays, dans les zones où l’administration centrale ne met plus les pieds depuis 4 ans. Ajouté à cela, les pillages des pharmacies des organisations humanitaires, en hausse depuis mai 2016, ce qui perturbe le travail gratuit des ONG médicales.

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