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Centrafrique : la décadence centrafricaine toujours sans limites, une femme enterrée vivante à Batangafo
Publié le lundi 23 janvier 2017  |  LNC
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Los Angeles – L’affaire a été révélée par notre consœur de la RJDH. Une femme d’une soixantaine d’années soupçonnée de pratique de sorcellerie, enterrée vivante à Batangafo.

S‘il faille décrier la justice populaire en Centrafrique, ce serait en premier lieu envers la justice centrafricaine et le droit centrafricain.

Dans le code pénal centrafricain, la pratique de la sorcellerie est un délit. Mais les textes n’en précisent pas les contours objectifs.

Partout dans le monde, même dans les pays les plus liberticides (Iran, Chine, USA, Russie, Corée du Nord et autres), la preuve objective doit être fournie afin de condamner une personne. Or en Centrafrique, et en passant au Gabon aussi, les rumeurs et les dénonciations d’autrui font preuves. Car qu’est-il écrit sur les procès verbaux de la Police afin de mener des personnes à être condamnées ? RIEN !

Dès lors, qu’en-est-il des soit disant justices dites populaires ou n’importe qui peut tuer n’importe qui au simple soupçon de pratique de sorcellerie ?

Pire encore, depuis la connaissance de ces types d’affaires, les autorités judiciaires en RCA ne se sont jamais donné la peine d’enquêter pour mettre en arrestation les assassins. Et ceci date depuis le fait que le Centrafrique est Centrafrique.

La parodie de justice en RCA y étale là toute son incompétence et capacité à entretenir le rétrograde, dans ce pays tellement perdu que pour nombre, Jésus serait en cours de descente du Ciel pour venir les sauver. Croire à de telles billevesées aident à tenir psychologiquement face aux difficultés, mais cela fait des dégâts en matière d’irresponsabilité de groupe.

ENCORE UN CRIME GRATUIT, LES FAITS – RAPPORT DE LA RJDH

Résumé du papier électronique que j’ai retouché : “Une dame âgée d’une soixantaine d’année a été enterrée vivante par des “jeunes” le 18 janvier au village de Bougoumara à quelque kilomètre de la ville. Elle était soupçonnée de pratique de sorcellerie. Un crime dénoncé par les autorités locales et administratives de la localité.

La montée des sentences extrajudiciaires à travers le pays est d’autant plus inquiétante que, l’administration de la justice légale peine à se redéployer sur tout le territoire national.

Cet événement survient quelques jours seulement après l’incendie de plusieurs maisons à Bouar, de l’agression d’une femme à Berberati vers l’ouest de la RCA etc.

SELON DES SOURCES CONCORDANTES, « LA FEMME EST ENTERRÉE VIVANTE LE MERCREDI 18 JANVIER PAR DES JEUNES DU VILLAGE BOUGOUMARA. AU VILLAGE SARAGBA, DANS LES ENVIRONS DE BATANGAFO. UN COUPLE FUT PASSÉ À TABAC LA SEMAINE DERNIÈRE PAR UN GROUPE D’INDIVIDUS, PARCE QU’IL ETAIT SOUPÇONNÉ DE PRATIQUE DE CHARLATANISME » DÉPLORAIT UN TÉMOIN.” Fin de citation.

UNE JUSTICE CLOWNESQUE

Comment en Centrafrique ose-t’on parler de Cour pénale susceptible de punir les crimes de masse dans le pays, quand la justice au quotidien ne fonctionne même pas ? Quand au cœur même de ses textes pénaux, on y trouve de tout, et surtout du n’importe quoi ? La pratique de la sorcellerie, réalité ou fantasme, ne peut pas être un délit dans la justice d’un état moderne, ne serait-ce que par les défauts de preuves CONCRETES à fournir ! Mais cela n’a pas semblé avoir dérangé le législateur ayant pondu une telle er dangereuse idiotie. Récemment, un juriste centrafricain d’expliquer À LNC (propos non diffusés) que tout ceci était légal et normal. De ne donc pas s’étonner de voire la population en faire jurisprudence à sa manière.

De colère, l’on pourrait vomir ceci : “Le gros Gresenguet, le procureur du parquet de Bangui sert à quoi à part faire du gras ?”
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