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Centrafrique: au moins 15 morts dans les dernières violences dans le nord (député)
Publié le dimanche 5 fevrier 2017  |  AFP
Centrafrique:
© Autre presse par DR
Centrafrique: quand les Anti-Balaka prennent les autorités militaires sur les soldats FACA
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Au moins 15 personnes ont été tuées jeudi dans l'attaque par des groupes armés de la ville de Bocaranga, dans le nord de la Centrafrique, a annoncé vendredi à l'AFP un député de la région.

Le coordonnateur des Affaires humanitaires des Nations unies, Michel Dao, a aussi fait état dans un communiqué "de pertes en vies humaines et de plusieurs blessés parmi les populations civiles".

De son côté, la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) n'a donné aucun bilan, mais a indiqué que les Casques bleus avaient "ouvert le feu" pour rétablir l'ordre.

"D'après les informations qui nous sont parvenues, au moins 15 personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées dans l'attaque de la ville de Bocaranga", a déclaré le député Bernard Dilla.

L'attaque et les pillages contre cette ville proche du Cameroun et du Tchad ont été "perpétrés par des éléments appartenant aux 3R ("Retour, Réclamation et Réparation") et aux antibalakas" a indiqué la Minusca.

"Conformément à leur mandat, les Casques bleus déployés à Bocaranga sont intervenus pour arrêter les violences et ont ouvert le feu contre les éléments des deux camps".

Par ailleurs, des milliers de personnes ont fui en brousse, selon le député Bernard Dilla. Le coordonnateur humanitaire en Centrafrique parle de 9.000 personnes qui "se sont réfugiées dans la brousse à environ 15 à 20 km de la ville".

"A la suite des accrochages, les bases de deux organisations humanitaires internationales ont été pillées et l’une d’entre elles, incendiée. L'église ainsi qu’une partie du marché ont été aussi brûlés entraînant des pillages des magasins", selon Michel Yao.

La Centrafrique, l'un des pays les plus pauvres au monde, peine à se relever du conflit provoqué en 2013 par le renversement de l'ex-président François Bozizé par la rébellion Séléka, à dominante musulmane.

La contre-offensive des anti-balaka majoritairement chrétiens a provoqué des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

L'intervention de la France et des Nations unies a ensuite permis la fin des massacres de masse, l'élection d'un nouveau président et le retour d'un calme relatif dans Bangui.

Mais des groupes armés maintiennent une insécurité permanente dans plusieurs régions du pays, régulièrement ponctuée par des violences dont sont victimes les civils.
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