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Centrafrique : une ambulance médicale en urgence empêchée par l’escorte du Président TOUADERA
Publié le lundi 6 fevrier 2017  |  Corbeau News
L’UNFPA
© Autre presse par DR
L’UNFPA fait don d’une ambulance à l’hôpital régional de Bossangoa
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Hier samedi vers 14h10mn exactement, le cortège présidentiel dans lequel le Président TOUADÉRA se trouvait à bord, venant probablement du centre-ville en direction de son domicile de Boy-Rabe, a failli renverser une ambulance en urgence au niveau du croisement de l’Institut Pasteur et le lycée Marie-Jeanne CARON. Heureusement par coup de chance, le chauffeur de cette ambulance, probablement bien expérimenté, à a pu éviter une très grande collusion frontale avec ce véhicule de l’escorte présidentiel. Ainsi, des nombreux Centrafricains se demandent finalement si de tels actes se reproduisent prochainement, lequel des deux devrait céder le passage à l’autre ?

Normalement dans le Code de la route, des explications sur de telles situations sont claires et les véhicules bénéficiant de priorité de passage ont été aussi clairement définis.
Selon le Code de la route, seuls les véhicules d’intérêt général comme ceux de la Police nationale ou municipale, de la Gendarmerie nationale, des pompiers, des douanes du transport des détenus et ceux d’intervention des unités mobiles hospitalières sont prioritaires. Toutefois pour être en.
Toutefois pour être en priorité, ces véhicules doivent utiliser leur phare rotatif communément appelé Gyrophare » » accompagnant d’une sirène sonore clairement visible par tous les passants. À condition que l’urgence de la mission le justifie, ces véhicules peuvent d’enfreindre le Code de la route et de se frayer un chemin.
Or, cette disposition légale exclut clairement des véhicules prioritaires, ceux du Ministère, des corps diplomatiques et du cortège présidentiel. Même si d’autres véhicules comme ceux du transport de sang et des Fonds de la BEAC bénéficient eux aussi de la facilité de passage, ils n’ont par contre aucune priorité légale.
Les événements d’hier impliquant le cortège présidentiel et une ambulance témoignent clairement, comme on l’a vu, le manque cruel des notions du Code de la route chez certains conducteurs des véhicules officiels.
Imaginez-vous, hier vers 14h30 exactement, une ambulance blanche de marque Toyota en pleine vitesse venant du côté de croisement Bonga-Bonga pour se rendre en urgence à l’hôpital Général de Bangui, avec des signaux sonores qui accompagnent le gyrophare qu’il a allumé, elle s’était retrouvée au croisement du lycée Caron avec le cortège du Président TOUADÉRA venant, pour lui, du centre-ville avec à son bord le Président de la République. Sans se paniquer, le chauffeur de l’ambulance ralentissait son véhicule et essayait de défrayer une petite voie de passage devant le Centre de la Mère et de l’enfant afin d’atteindre aussi vite son point d’arrivée qui est juste à 200m. Malgré qu’elle soit en priorité sur le cortège présidentiel, l’un des véhicules de ce cortège rempli des Policiers devant le véhicule du Président TOUADERA, se mettait à pourchasser cette ambulance pour la faire arrêter de rouler par ce que le véhicule du Président s’approchait. La façon dont ce véhicule de la garde présidentielle tentait d’arrêter cette ambulance, on peut dire que le chauffeur de l’ambulance est un véritable expérimenté, sinon on pourrait déplorer d’énormes dégâts.
Afin d’éviter dans le futur ce genre d’incident, un contrôle doit être effectué de temps en temps sur les notions du code de la route pour tous les chauffeurs des Officiels.
Formés souvent dans les quartiers, la plupart des chauffeurs des véhicules en Centrafrique manquent les notions du Code de la route. Si bien que sur les routes de Bangui les accidents se multiplient de jour en jour. Des réformes sont nécessaires pour épargner des vies dans ce pays déjà meurtri.
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