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Crise centrafricaine : Abass SIDIKI (3R), jusqu’à quand ?
Publié le jeudi 9 fevrier 2017  |  LNC
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© LNC par DR
Le groupe rebelle “3R”
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Bouar – tel attila le hun, Abass Sidiki le chef rebelle du groupe dénommé “3r” ne cesse de semer morts et désolation derrière lui. Apres des horreurs à Koui, ou ses hommes en sont allés jusqu’a bruler des personnes vives. Il y a quatre jours, il s’en prenait a la ville de Bocaranga pour de nouveaux pillages.

Sitôt, Bernard Dillah le député de Ngaoudaye I donnait l’alerte en informant la presse : “Ces hommes ont investi Bocaranga dès 6h du matin, en détruisant immédiatement tous les réseaux pour l’isoler. Ils arrivaient du village de KOUI où il y a leur base, et où ils ont massacré une vingtaine de personnes civiles.”

D’INQUIÉTANTS LAISSER FAIRE

La MINUSCA a beau hurler sur tous les toits à coups de communiqués de presse qu’il n’y a jamais eu de collusion entre ses casques bleus et les hommes de Sidiki, les faits sur le terrain prouvent complètement le contraire.
Des hommes du contingent local de la MINUSCA ont régulièrement été aperçu en train de fournir des armes et des munitions aux “3R”, et même de couvrir leurs déplacements.

A KOUI, la MINUSCA a laissé faire les crimes, les viols et les pillages; identique situation à BOCARANGA, ce que l’élu local Dillah a dénoncé publiquement.
Ce fait n’est donc pas une élucubration de la presse, mais du réel constaté à maintes reprises.
Raconté par le Père Jean-Marius de Bouar :

“La localité a été secouée tôt ce matin par des tirs nourris des éléments de Sidiki, qui a affirmé Urbi et Orbi avoir reçu l’autorisation de M. Touadera, afin de veiller sur les peuls de la zone, et protéger le couloir des transhumance.
Ses hommes ont attaqué la paroisse ND de la Garde, et emporté des ordinateurs et de l’argent liquide sous le regard complice du contingent de la MINUSCA.”

A Bangui, Vladimir Monteiro aka “Mr tout va bien”, le porte parole de la MINUSCA minimise les faits : “Nous avons été informé de la présence à Bocaranga, d’individus armés qui ont ouvert le feu dans le village, pour pouvoir distraire les gens afin de piller certaines boutiques, certaines personnes. […] Une cinquantaine de civils se sont réfugiés près de notre camp de la MINUSCA, et nous avons entamé une patrouille justement pour sécuriser et tranquilliser les populations. La situation est sous contrôle.”
Enfin, au vu de ces situations catastrophiques, le Père Jean Marius Toussaint ZOUMALDE déclare qu’il est temps que le chef de l’état joue enfin son rôle effectif de Chef suprême des armées.
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