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Bozizé et Djotodia épinglés dans les atrocités commises en RCA
Publié le jeudi 10 juillet 2014  |  Agence de Presse Africaine
Michel
© Autre presse par DR
Michel Djotodia, ancien président de Centrafrique
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Les présidents François Bozizé et Michel Djotodia ont des responsabilités notoires dans les atrocités commises en République centrafricaine (RCA) depuis 2013, indique un rapport d'Amnesty international rendu public ce jeudi à Dakar.

Intitulé "République centrafricaine: Il est de rendre compte", ce rapport dénonce nommément des personnalités pour leurs responsabilités dans les atrocités commises dans ce pays, notamment François Bozizé, Michel Djotodia, des coordonnateurs anti-balaka comme Levy Yakété, et des commandants de la seleka dont Nourredine Adam.

"Les auteurs des attaques menées en République centrafricaine agissent généralement à visage découvert et sans témoigner aucune crainte d'éventuelles sanctions. Dans certains cas, ils sont bien connus de leurs victimes et des autorités. Les témoignages recueillis par Amnesty international montrent le rôle joué par des commandants de la seleka, comme les colonels Bishara, Aba Tom et Yussuf Hamad, dans des attaques menées à Bangui", note le document.

Selon Christian Mukosa, chercheur d'Amnesty international sur la RCA, ceux qui font subir à des centaines d'innocents une violence meurtrière ne doivent pas échapper à la justice et seule la fin de l'impunité permettra d'arrêter le cycle de la violence qui sévit en Centrafrique.

"Pour que la RCA puisse se remettre de la folie meurtrière dont elle est le théâtre depuis décembre 2013, il est indispensable que ceux qui ont planifié, commis ou facilité des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité ou de graves atteintes aux droits humains aient à rendre compte", a poursuivi M. Mukosa.

Selon le rapport, les personnes incriminées sont tellement sûres de bénéficier d'une impunité totale qu'elles ont souvent parlé ouvertement de leur rôle dans des atteintes aux droits humains et fait des déclarations publiques incitant à la violence.

Il souligne que si la plupart des suspects identifiés par Amnesty international vivent sans se cacher en République centrafricaine, d'autre se sont installés dans des pays étrangers, comme le Tchad et la France.

"Aucun pays ne doit offrir une protection à des personnes soupçonnées d'avoir commis ou soutenu des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité en Rca. Les États ont l'obligation d'enquêter sur les accusations portées contre ces personnes et, s'il existe des preuves suffisantes, de les poursuivre ou de les extrader afin qu'elles comparaissent devant des tribunaux", a estimé Christian Mukosa, chercheur d'Amnesty international sur la Centrafrique.

Ainsi, l'ONG humanitaire demande que des mesures soient prises de toute urgence à l'échelle locale, régionale et internationale pour reconstruire le système judiciaire centrafricain et les mécanismes d'application des lois du pays.




TE/cat/APA
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