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Centrafrique: l’insécurité handicape la pérennisation de la culture du coton
Publié le mardi 14 fevrier 2017  |  RJDH-Centrafrique
Fleur
© Autre presse par DR
Fleur de coton
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Bossangoa — Le président de la délégation spéciale de la ville de Bossangoa, Pierre Dénamguéré, a déclaré la semaine dernière que la restauration de la sécurité dans les régions nord et centre de la RCA, est une condition sine qua none de la relance des activités agricoles.

Le 04 février, le Président centrafricain, F.A Touadera a relancé les activités cotonnières à Bossangoa et payé les arriérés aux cotonculteurs. Cela a réjoui le président de la délégation spéciale de la ville de Bossangoa qui a aussi exhorté le Gouvernement à pacifier la région pour un redécollage de l’agriculture centrafricaine.

Selon Pierre Dénamguéré, « le gouvernement a l’obligation de restaurer la sécurité en redéployant les forces de sécurité et de défense sur toute l’étendue du territoire. Cette reprise des activités agricoles sera bénéfique aux cotonculteurs, si la libre circulation des personnes et des biens est garantie», suggère-t-il.

Il a rappelé que « 61 groupements sur environ 400, perçoivent les arriérés de 2012 à 2014. La campagne cotonnière est aussi un socle de la culture vivrière, parce que les engrains utilisés pour la culture du coton fertilisent le sol cultivable ».

Environ 400 groupements agricoles des préfectures de l’Ouham et de l’Ouham-Pendé ont été fragilisés par la crise de 2013 à 2014, dont le montant global est fixé à 1 400 000 000 FCFA.
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