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Centrafrique : Vers le dépôt des armes des éléments du FDPC après leur rencontre avec Touadera
Publié le jeudi 23 fevrier 2017  |  RJDH Centrafrique
Abdoulaye
© Autre presse par DR
Abdoulaye Miskine, chef rebelle centrafricain combattants du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC)
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BOUAR - Les éléments du FDPC d’Abdoulaye Miskine, lui en exil au Congo ont annoncé leur intention de déposer les armes dans les jours à venir. L’annonce a été faite au RJDH par Laurent Ngon Baba, député de Baboua 1, lors d’une mission de restitution parlementaire à l’ouest du pays, 10 jours après la rencontre de Faustin Archange Touadera avec les émissaires d’Abdoulaye Miskine. Dépôt des armes conditionné par la signature d’un accord de paix avec son leader selon l’état-major du FDPC.

Le FDPC sévit dans la Nana-Mambéré depuis 2001 et est à l’origine de rap de plusieurs personnes dont un prêtre polonais en 2015. L’idée de déposer les armes des éléments FDPC d’Abdoulaye Miskine intervient plus de 8 mois après que Faustin Archange Touadera a annoncé sa volonté de faire un DDRR négocié avec les groupes armés d’une part et d’autres part la rencontre du 8 février où les émissaires du FDPC ont abordé avec Touadera la question du retour de leader Abdoulaye Miskine de son exil au Congo.

Le député de Baboua 1, Laurent Ngon Baba n’a pas donné plus de détail, mais confirme la volonté de ce groupe armé à déposer les armes, « une mission des émissaires d’Abdoulaye Miskine a séjourné à Bangui. Le chef de l’Etat les a reçus et ils ont dit qu’ils n’ont aucune raison de continuer puisque l’ancien régime de Bozizé qu’ils combattaient n’est plus en place. Une mission va se rendre au Congo pour discuter avec le leader du FDPC pour que ceux qui sont à Zoukombo puissent déposer les armes», a-t-il annoncé.

Les éléments du FDPC conditionnent le dépôt des armes par le retour de leur leader, « notre décision en est qu’il faut qu’un accord de paix soit accordé avec notre patron et surtout le FDPC, c’est un grand mouvement après quoi le processus DDRR va entreprendre ses travaux. Mais dire qu’on a rencontré le président et qu’on est prêt à déposer les armes sans garantie, non », a-t-il ajouté.

L’idée de déposer les armes par les éléments FDPC intervient 7 mois après la libération des otages dont un pasteur, un maire et le sous-préfet le 23 Juillet 2016.
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