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Centrafrique : un ex-rebelle tué et sept blessés lors d’une frappe aérienne de l’ONU
Publié le mardi 28 fevrier 2017  |  Xinhua
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© Autre presse par DR
Un hélicoptère de la Minusca dans le cadre de l`opération Bamara, le 29 avril 2016.
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Un combattant du Front populaire pour la renaissance en Centrafrique (FPRC), une faction de l'ex-coalition rebelle de la Séléka, a été tué, sept blessés et trois arrêtés lors d'un raid de la force onusienne dimanche près de Bambari (Centre), indique les Nations Unies dans un communiqué lundi.

Le raid de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) avait visé un groupe de combattants du groupe rebelle dirigé par Abdoulaye Hissène, tentant de progresser dimanche matin vers la deuxième ville du pays interdite aux groupes armés, annonce la force onusienne.
"L'intervention aérienne de la MINUSCA de dimanche s'est soldée par sept blessés et un mort dans les rangs de la coalition", précise le communiqué.

Trois autres membres du groupe armé - Idriss Ahmed Bashar, Yaya Idriss et Line Angou Aneser - ont été arrêtés et seront présentés aux autorités judiciaires centrafricaines pour des interrogatoires pour avoir violé la ligne rouge établie par la mission de paix en s'approchant de la ville avec des fusils d'assaut AK47 et RPG, souligne-t-il en outre.
La semaine dernière, le FPRC avait été opposé à la MINUSCA par un accrochage où quatre Casques bleus avaient été blessés, selon l'organisation.

Le 11 février, le général Joseph Zoundéko, ex-chef d'état-major du Rassemblement patriotique pour la renaissance en Centrafrique (RPRC), qui s'est réuni avec le FPRC en octobre 2016 pour former une nouvelle coalition après deux ans de dissidence, avait été aussi tué avec deux de ses hommes lors d'une frappe aérienne de la force onusienne à Ippy, à plus de 100 kilomètres de Bambari.

Tombeurs du régime de François Bozizé en mars 2013, les ex-rebelles de la Séléka éclatés en plusieurs factions avaient été écartés du pouvoir en janvier 2014 à Bangui par la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) soutenue par la France, après un constat d'impuissance face à la poursuite des violences de leur leader et chef de l'Etat par intérim Michel Djotodia.

Trois ans après, ils continuent de contrôler selon leurs propres témoignages six des seize préfectures centrafricaines. Loin de Kaga-Bandoro où le FPRC avait choisi de s'établir, le RPRC avait fait de Bambari son principal fief, la partageant avec l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC), groupe de combattants peuls dirigé par Ali Darass auquel il était régulièrement opposé par des affrontements meurtriers.

Dans l'objectif de faire baisser ces tensions, l'UPC et son chef ont été contraints par la MINUSCA de quitter la ville la semaine dernière, pour se replier quelque 10 kilomètres plus loin. Mais, le FPRC déclare poursuivre son offensive contre son "ennemi".

"La Mission réitère sa détermination à recourir à tous les moyens que lui a conférés le Conseil de sécurité pour empêcher un embrasement de la ville de Bambari, aux conséquences désastreuses pour les populations civiles. L'action de la MINUSCA vise entre autres à aider les autorités nationales à réduire la présence et la menace des groupes armés, conformément à la résolution du Conseil de sécurité", souligne la MINUSCA dans son communiqué de lundi.
De son côté, le FPRC accuse la mission onusienne d'avoir dirigé ses frappes dimanche contre un groupe de 40 ex-rebelles inoffensifs et sans intentions suspectes. F
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