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Centrafrique : l’ONU condamne les menaces proférées par un groupe armé contre les civils et les Casques bleus
Publié le mardi 7 mars 2017  |  Xinhua
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© Autre presse par DR
La Mission de l’ONU en Centrafrique peine à contenir l’avancée de groupes armés vers Bambari
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NEW YORK -- La Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) a qualifié d'inacceptables les menaces proférées par la coalition dirigée par le Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) contre le personnel de la MINUSCA, les acteurs humanitaires et les populations civiles, et a mis en garde les chefs de la coalition qu'ils seront tenus individuellement responsables pour de tels actes.

Dans un communiqué de presse publié samedi, la MINUSCA souligne que "toute attaque ciblant la population civile, le personnel des Nations Unies et des organisations humanitaires constitue un crime de guerre passible de poursuites judiciaires, conformément à la législation centrafricaine et au droit international".

Elle précise qu'aucun groupe armé n'a le droit d'interdire ou d'entraver le libre accès des acteurs humanitaires aux populations vulnérables, y compris dans les zones où ces groupes continuent d'avoir une influence néfaste.

La Mission appelle par conséquent la coalition du FPRC en particulier et tous les groupes armés à s'abstenir de toute entrave au travail des humanitaires ainsi que des menaces contre les organisations internationales humanitaires et les populations civiles.

La Mission onusienne a rejeté par ailleurs la justification du FRPC concernant l'arrestation d'éléments de sa coalition - Idriss Ahmed El Bashar, Yaya Idriss et Line Angou Aneser - selon laquelle ils se rendaient à Bambari pour "faciliter et dénouer les incompréhensions entre la MINUSCA et les combattants".

Elle a rappelé que les trois individus faisaient partie de la quarantaine d'hommes lourdements armés dont la progression, vers la ville de Bambari, a été stoppée par la Force de la Mission le 26 février. Ces hommes et le reste des éléments de la coalition ont violé la ligne de démarcation établie par la MINUSCA, en s'approchant de Bambari avec des kalachnikovs et des lance-roquettes, posant ainsi un risque d'embrasement de la ville aux conséquences désastreuses pour les populations civiles.

Selon la MINUSCA "les menaces contenues dans le communiqué du FPRC prouvent encore une fois son caractère belliqueux et le rejet par ses chefs de toute solution pacifique à la crise actuelle, telle que prônée par le gouvernement centrafricain et par la communauté internationale".

La MINUSCA a déclaré qu'elle poursuivrait sa mission en toute impartialité et "se réserve le droit d'utiliser tous les moyens mis à sa disposition par le Conseil de sécurité pour y parvenir, en appui au gouvernement centrafricain".
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