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Centrafrique : Les grandes artères de Bangui inondées par les stations de lavage informelles
Publié le mardi 14 mars 2017  |  RJDH-Centrafrique
Bangui:
© Autre presse par DR
Bangui: lancement des activités liées à la Journée internationale de la presse
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BANGUI - Les grandes artères de la ville de Bangui sont occupées depuis ces derniers temps par les stations lavage auto informelles. Ces stations ont pour conséquences la dégradation des routes et sont à l’origine des accidents de circulation dans la ville de Bangui. Un constat fait par le RJDH.

La ville de Bangui fait partie des villes francophones soutenue par l’Association Internationale des Maires Francophones. Le chômage qui découle de la crise et l’accroissement démographique de la population explique le comportement des jeunes sans emploi et désœuvrés à se faire une place en créant des stations lavages qui échappent au contrôle de l’Etat en violation des dispositions de la commune de Bangui. C’est dans ce contexte que le RJDH a tendu son micro aux responsables communaux, aux agents de lavage informel.

Nous sommes dans le 8e arrondissement de Bangui, sous le soleil, non loin de la grande route qui mène à l’aéroport Bangui M’poko, Félix Bissangou sous son hangar bouteille de bière sur sa table, suit ses employés qui lavent les véhicules. « Cela fait quatre ans que je suis propriétaire de cette station. Je peux avoir parfois 10 à 15000 FCFA par jour. Cela m’a permis de payer la scolarité de mes enfants, les nourrir et payer ses jeunes qui travaillent dans cette station lavage », a-t-il indiqué.

Si cette activité nuit à la sécurité routière et entretient la dégradation des routes, ces propriétaires de station lavage n’ont d’autre choix et tablent sur leur contribution citoyenne « nous payons l’eau que nous utilisons au niveau de la Sodeca et nous recevons les factures tous les mois », a précisé Fabrice Ndoh un autre responsable de station.

L’activité qui créé la richesse et l’emploi dans ce secteur n’est pas aussi aisée. La location y est pour beaucoup et les propriétaires doivent mettre la main dans la poche, «moi, je loue l’endroit chez un particulier et je paie cela par mois. Je n’ai aucun souci », a précisé un autre responsable.

La municipalité semble être désemparée devant le problème. Le ministère de l’équipement lui, est un observateur impuissant devant la dégradation des routes. Mais des solutions sont en discussions. « Nous sommes entrain de chercher des mesures à prendre par rapport à cette pratique que nous cessons de déplorer. Nous avons déjà tenu des multiples réunions avec les laveurs. Et nous pensons trouver une solution à cela d’ici peu de temps », a déclaré Samson Mangue-Sazon, un conseiller municipal dans le 6e arrondissement qui fait face au problème.

Ces stations lavage constituent à la fois le problème et la solution dans ce pays majoritairement jeune. Rendre la ville de Bangui propre est un défi qui passe par la normalisation de ces stations lavage.
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