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Centrafrique : Des organisations professionnelles contestent la désignation de leurs représentants dans les nouvelles institutions
Publié le lundi 20 mars 2017  |  RJDH Centrafrique
José
© Autre presse par DR
José Richard Pouambi, Dieudonné Ngbokoli-Siokouba et Médard Dagoulou Ada-Zenguet ont été élu pour siéger respectivement au Haut Conseil de la Communication (HCC), à la Haute Autorité de Bonne Gouvernance (HABG), au Conseil Economique et Social (CES).
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Bangui — L’Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA) et la plate forme des artistes ont contesté la désignation de leurs représentants dans les nouvelles institutions. Ces deux organisations ont promis saisir la justice aux fins de faire annuler les élections organisées le week end dernier.

Les professionnels des médias publics ont élu, samedi 18 mars 2017 à Bangui, José Richard Pouambi, Dieudonné Ngbokoli-Siokouba et Médard Dagoulou Ada-Zenguet pour siéger respectivement au Haut Conseil de la Communication (HCC), à la Haute Autorité de Bonne Gouvernance (HABG), au Conseil Economique et Social (CES).

Ces deux organisations ont publié des déclarations dans lesquelles, elles ont exprimé leur volonté d’attaquer la désignation de leurs représentants. L’Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA) dénonce l’ingérence du département de la communication dans l’élection devant aboutir à la désignation des représentants des journalistes censés siéger au Haut Conseil de la Communication, à la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance et au Conseil Economique et Social.

Cette organisation ne cache pas sa volonté de saisir la justice pour faire annuler ce qu’elle qualifie de ‘’d’immixtion flagrante du gouvernement’’, « l’UJCA se réserve le droit de saisir, en temps opportun, les juridictions compétentes en vue de l’annulation pure et simple des résultats apocryphes, consécutifs au non respect des procédures de désignation des représentants des médias dans ces institutions », annonce la déclaration.

Les artistes et professionnels des Arts et de la Culture, dans leur déclaration, ont qualifié l’élection organisée le samedi dernier de « mascarade » qu’ils comptent attaquer devant la justice. La plate forme a contesté le corps électoral qui, selon elle serait construit pour favoriser l’élue, Mme Yapande qui est fonctionnaire audit ministère.

Les cadres des ministères de la communication et des Arts contactés n’ont pas souhaité se prononcer sur ce sujet. Toutefois, un membre du cabinet du ministre de la Communication relève qu’un « comité mixte a été mis en place pour ces élections. Sauf que la presse privée n’avait pas souhaité participer à l’élection. Malgré tout, nous n’avons pas élu leurs deux représentants. C’est eux qui auront à les élire » confie t-il sous anonymat.

Le ministre Secrétaire Général du gouvernement, dans une correspondance adressée à son collègue de la communication, avait souhaité que le département laisse les entités concernées, procéder à la désignation de leurs représentants dans les différentes institutions.

De sources concordantes, les organisations professionnelles sont tenues d’envoyer les noms de leurs représentants au plus tard ce 20 mars 2017. Le gouvernement joue contre la montre car le chef de l’Etat est sommé par la constitution de mettre en place toutes les institutions prévues par la loi fondamentale au plus tard une année après son entrée en fonction.

Si d’ici le 30 mars, Faustin Archange Touadéra ne signe pas les décrets nommant les membres du Haut Conseil de la Communication, ceux de la Haute Autorité chargée de la Bonne Gouvernance et du Conseil Economique et Social, il sera accusé d’avoir violé la constitution qu’il a jurée de respecter lors de son investiture le 30 mars 2016.
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