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Centrafrique : Plus de cent cas de VBG enregistrés entre janvier et mars dans le 6e arrondissement de Bangui
Publié le mardi 21 mars 2017  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Non à la violences des femmes Centrafricaines
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Bangui — Plus de cent femmes sont victimes des violences basées sur le genre entre janvier et mars 2017, selon l’association des femmes juristes qui a publié les statistiques y relative ce 20 mars et qui préconise une campagne de sensibilisation à travers le pays.

La publication de ces chiffres intervient alors que les cadres du ministère de l’Education nationale viennent de valider les fiches pédagogiques sur les violences basées sur le genre dans le système éducatif centrafricain. Ces chiffres sont publiés dans un contexte de tension sécuritaire où les groupes armés utilisent la violence basée sur le genre comme moyen de combat.

Les facteurs qui justifie la monté de ces violences se présente de cette manière « la plus part de ces cas sont le viol sexuel, le mariage précoce, le déni de ressources, l’agression sexuelle et physique, et la violence psychologique. Ces données sont les résultats des activités réalisées dans le 6ème arrondissement de Bangui et rendues publiques à l’issue d’une rencontre des organisations de la société civiles le 20 mars 2017 », a indiqué les documents de l’AFJC dont RJDH a eu copie.

Narcisse Onzoué, Responsable des données VBG compte poursuivre des actions pour inverser la tendance « une fois le recensement des victimes, nous avons des centres d’orientation psychosocial, de prise en charge et juridique pour aider ces personnes soit à obtenir justice. Avec l’appui de l’ONG Cordaid, nous organisons aussi des sensibilisations au profit de la population du 6ème arrondissement afin de les mobiliser à partir des stratégies que nous avons mis en place pour lutter contre ces pratiques », a-t-il précisé.

Créée en 1991 l’association des femmes juristes de Centrafrique offre son service d’aide psychosocial à plus 7000 personnes à travers le pays
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