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Chute drastique des réserves de change en zone CEMAC
Publié le jeudi 13 avril 2017  |  Agence de Presse Africaine
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© Autre presse par DR
Siège de la Communauté Économique et Monétaire des Etats de l`Afrique Centrale (CEMAC) de la Centrafrique
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Les réserves de change au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont connu une réelle érosion au cours de ces dernières années, passant de 6000 milliards de FCFA en 2010, à seulement 2000 milliards de FCFA en 2017.

Cette chute vertigineuse de 4000 milliards de FCFA en l’espace de sept ans s’explique principalement, selon Kadima Kalondji, représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) au Cameroun, par l’effondrement des recettes et la chute des exportations pétrolières sur le marché international dont cinq des six pays de la CEMAC en sont producteurs et exportateurs.

Cette dégringolade des réserves de change est favorisée également par l’explosion des dépenses d’investissement public dans une conjoncture difficile et défavorable aux économies rentières.

Dans le même sillage, la dette communautaire est passée de 15% du PIB (Produit intérieur brut) en 2010, à 45% en 2016.

Cette dégradation pourrait se poursuivre jusqu’en 2019 si les Etats n’adoptent pas un plan de redressement de leurs économies afin d’ajuster les dépenses publiques, a prévenu l’expert du FMI.

Et pour cause, a souligné Kadima Kalondji, les recettes pétrolières arrêtées à 20% du PIB en 2006, baisseront progressivement pour se situer à 5% du PIB en 2019.

Pareille situation économique est défavorable pour les économies d’Afrique centrale, raison pour laquelle cette institution de Bretton Woods préconise notamment la rationalisation des dépenses d’investissements publics, en évitant un effet d’éviction sur les dépenses sociales prioritaires.

Le FMI préconise également la réduction des recours aux emprunts non-concessionnels au profit des crédits concessionnels, plus avantageux et aux taux pratiquement nuls, sans oublier la diversification des sources de production pour ne pas dépendre quasi exclusivement des ressources pétrolières, tant il est vrai qu’une économie diversifiée permet de résister à la crise économique.
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