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Centrafrique : Deux chefs de guerre sanctionnés par les Etats-Unis pour menace à la paix et à la stabilité
Publié le vendredi 14 avril 2017  |  RJDH Centrafrique
Abdoulaye
© Autre presse par DR
Abdoulaye Hissene, un des responsables de la séléka
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Les avoirs des chefs de guerre, Abdoulaye Hissene et Maxime Mokom aux Etats-Unis sont désormais gelés. La décision a été rendue publique le 12 avril dernier par le Trésor des Etats–Unis d’Amérique.

Les avoirs de ces deux chefs militaires se trouvant sous juridiction américaine sont gelés et les ressortissants américains se voient interdire toute transaction avec eux. C’est la portée de la sanction qu’impose l’OFAC (Office Of Foreign Assets Controls), à Abdoulaye Hissene et de Maxime Mokom.

Abdoulaye Hissene, est un cadre de la Séléka rébellion qui a renversé le Président François Bozizé en mars 2013. Maxime Mokom, quant à lui est un leader de la milice Anti-Balaka.

Selon John E. Smith, directeur par intérim du Trésor, cité dans un communiqué, « les individus désignés aujourd’hui sont responsables d’avoir prolongé l’instabilité dans la République centrafricaine ».

Les Etats-Unis reprochent à ces deux chefs de guerre leur entente et engagement « pour perturber un référendum constitutionnel en 2015 et pour fragiliser, en 2016, l’autorité du président Faustin-Archange Touadéra ».

Dans son communiqué, le Bureau de contrôle des avoirs étrangers du département du trésor américain a rappelé qu’ « à l’été 2016, M. Hissene et un groupe d’hommes armés avaient également engagé des combats avec les forces centrafricaines avant d’échapper aux soldats de la Mission des Nations unies pour la Centrafrique (Minusca) ».

Ses sanctions sont-elles suffisantes pour rétablir la paix?

L’OFAC est l’agence américaine qui régit les sanctions économiques et commerciales au sens de la politique étrangère américaine. Le travail principal de l’OFAC est d’être la «police» des transactions et des échanges financiers qui sont effectués par les sociétés américaines et / ou des personnes des États-Unis avec des individus / sociétés étrangères.

Bien avant Abdoulaye Hissene et Maxime Mokom, en mai 2014, l’Amérique avait imposé des sanctions à cinq Centrafricains, « responsables des violences et des violations des droits de l’homme en RCA ». Il s’agissait des anciens Président François Bozizé et son tombeur Michel Djotodia (Séléka). Le défunt Lévy Yakété (Anti-Balaka) et Noureddine Adam (Séléka) sont visés par cette mesure de gel des avoirs et d’une interdiction de visa, ainsi qu’Abdoulaye Miskine, chef des rebelles du FDPC.

Une année après, le 21 août 2015, le Trésor américain étend encore sa mesure à deux sociétés : La société Badica, une des plus importantes compagnies diamantaires en Centrafrique et sa succursale belge Kardiam, située à Anvers. Deux leaders Anti-Balaka sont aussi concernés, notamment Alfred Yekatom et Habib Soussou.

Aussi, le Conseil de Sécurité avait sanctionné Haroun gaye, François Bozizé, Nourredine Adam (Séléka), Habib Soussou (Anti-Balaka), Alfred Yekatom(Anti-Balaka) et Eugène BarretNgaïkosset (Anti-Balaka) pour meurtres et assassinats.

Le regain de la violence dans certaines provinces en Centrafrique continue d’occasionner le déplacement de la population. La moitié de ses habitants est confrontée à l’insuffisance alimentaire./
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