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Centrafrique: Le Procureur Spécial de la Cour Pénale Spéciale attendu à Bangui début mai
Publié le samedi 15 avril 2017  |  RJDH
Présentation
© Autre presse par DR
Présentation CPS à Bangui
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BANGUI (RJDH) —Le Procureur de la Cour Pénale Spéciale(CPS) nommé par décret en février 2017 est attendu d’ici début mai à Bangui, apprend –t-on de sources proches du dossier. Cette arrivée pourrait, selon les mêmes sources, marquer le lancement des activités de ladite cour.

L’arrivée prochaine du Procureur Spécial près la Cour Pénale Spéciale Toussaint Mutazini Mukimapa est confirmée au RJDH par une source internationale impliquée dans la mise en œuvre de la CPS en RCA. Cette même source annonce l’effectivité de la CPS d’ici le mois de mai. « Le Procureur sera la d’ici le mois de mai prochain », a-t-elle confié.

L’annonce de l’arrivée du Procureur est faite 48 heures après la nomination par décret de deux juges d’instruction Adelaïde Dembélé et Emmanuelle Vicos, respectivement de nationalités burkinabée et française.

Avec ces nominations, la CPS compte désormais 3 magistrats internationaux sur les 12 attendus. D’après certaines indiscrétions proches de la Minusca, quelques problèmes auraient compliqué le processus du recrutement des autres juges. Les mêmes sources affirment que le SG des Nations-Unies est saisi et que les situations seront décomptées.

Du côté des magistrats nationaux, aucun magistrat n’aura été nommé. Bien que le Ministre de la Justice ait promis l’effectivité de la CPS pour le mois de juin prochain, difficile de savoir ce qui bloque le processus au niveau national.

Aux dernières nouvelles, l’entretien des greffiers et magistrats nationaux avaient commencé. Difficile de savoir ce qui bloque le processus. Au niveau du ministère de la Justice, les gens évitent d’aborder la question. Au moment où nous mettons sous presse, on apprend le lancement du processus d’identification des officiers de police judiciaire qui seront mis à la disposition de la CPS pour mener les enquêtes.

La CPS est une cour hybride réclamée par les participants du Forum de Bangui tenu en mai 2015. Elle est entièrement financée par la Communauté internationale.


Centrafrique : Deux éléments d’un groupe d’auto-défense tués dans un incident au Km5

Par Bienvenue Marina Moulou-Gnatho le 14 avril 2017

BANGUI, 14 Avril 2017(RJDH) –Deux éléments d’un groupe d’auto-défense de Km5 ont été abattues par un jeune homme d’un autre groupe. L’incident s’est produit dans la soirée du jeudi 13 avril 2017.

Abdoul-Nari, remplaçant du tristement célébré 50/50 et Daouda sont les deux éléments tués dans l’incident qui s’est produit aux environs de 17h au quartier Jamaïque derrière la mosquée centrale. Tout serait parti de la vente d’arme par Ousmane, le présumé auteur de ce double meurtre. « Ousmane leur a vendu une arme mais quand il a constaté qu’il lui serait difficile d’entrer en possession de son dû, il est revenu avec deux grenades c’est là que ça s’est dégénéré entre eux. Deux personnes ont trouvé la mort dans le camp des auto-défenses », a expliqué un habitant de Km5 qui a requis l’anonymat.

Ousmane a été remis à la police du 3ème arrondissement. « Après l’assassinat des deux éléments d’auto-défense, le présumé auteur du crime a été remis à la police du 3ème arrondissement avant d’être transféré à l’OCRB », a confié au RJDH une autre source indépendante.

Les responsables de la police, contactés sur le sujet, n’ont pas souhaité se prononcer sur ce dossier. Ces derniers confirment l’incident et affirment laisser la justice faire son travail.

Les deux corps ont été inhumés quelques heures seulement après l’évènement. Les activités au Km5 n’ont pas été perturbées malgré ce double meurtre.


« Je vais continuer à plaider pour cette Centrafrique qui se relève », promet Le SG de la Francophonie en visite en RCA

Par Jean Fernand Koena le 14 avril 2017

BANGUI, le 14 Avril 2017(RJDH)—La RCA accueilli depuis le 13 avril le Secrétaire Générale de la Francophonie (OIF) Michaëlle Jean. Dans une interview exclusive accordée au RJDH, elle annonce sa détermination à continuer le plaidoyer en faveur de la RCA qui s’est, selon elle engagée à sortir de la crise. Michaëlle Jean évoque aussi dans cet entretien le programme incubateur en faveur des jeunes centrafricains.

RJDH : Madame Michaëlle Jean, Secrétaire Générale de l’OIF, bonjour !

MJ : Bonjour Monsieur le journaliste !

RJDH : Comment trouvez-vous la RCA aujourd’hui, une année après son retour à l’ordre constitutionnel et donc dans la famille de la Francophonie ?

MJ : Je voudrais simplement saluer la détermination que vous avez eue alors que vous étiez heurtés de front par des violences incroyables. Vous avez porté une transition qui a inclus le projet de charte constitutionnelle et enfin un référendum sur la constitution et des élections législatives et présidentielle.

Vous avez engagé un processus de réconciliation, vous engagez une Cour pénale spéciale pour lutter contre l’impunité alors que 60% du territoire est sous la menace des milices armées. C’est incroyable. Moi je ne connais pas de pays, même les mieux pourvus capables de porter autant de projet. Donc je vais saluer votre détermination et bien entendue celle des jeunes durant les élections, détermination transmise à travers des reportages sur le terrain. Ceci m’a bouleversé parce que j’ai vu la volonté des jeunes de participer à la construction de la paix dans ce pays.

Ce que j’ai vu à Bambari m’a beaucoup touché. Il y a un tissu humain qui est resté intact malgré cette difficulté énorme. La ville de Bambari a été dévastée. On ne peut pas faire autrement en repartant comme je vais repartir en se disant, j’ai un plaidoyer très fort à faire. Je vais continuer à plaider pour une Centrafrique qui se relève car j’ai trouvée ici une réelle volonté de relancer la machine.

RJDH : Les jeunes en Centrafrique sont considérés comme acteurs et victimes de la crise. Que préconise l’OIF par rapport à cette range de la population ?

MJ : Nous sommes très heureux d’être là de nouveau en mission parce que nous sommes au côté de la République Centrafricaine depuis des années. Nous avons été là depuis des années, nous avons été là pendant toute la période de la crise, de la transition pour faciliter le retour à l’Etat de droit, pour renforcer les institutions. Nous le faisons en tout égard pour que le pays retrouve la stabilité et les énergies nécessaires, conditions pour son développement. Donc la question économique se pose d’emblée. C’est dire que la reconstruction passe aussi par les appuis et les accompagnements que l’on peut apporter aux forces économiques dans ce pays et cela inclus les jeunes entrepreneurs et les femmes entrepreneures. Nous accordons une priorité à ces porteurs et porteuses de projets économiques.

Nous avons créé un programme que nous avons commencé à déployer dans 12 pays africains. La République Centrafricaine devient le 13ème pays. C’est un programme d’incubateur, d’accélérateur pour les petites et moyennes entreprises.

Alors qu’est-ce qu’un incubateur ? C’est un espace collaboratif qui regroupe des jeunes entrepreneurs, des femmes entrepreneures dans plusieurs filières et nous identifions les filières à renforcer avec les autorités du pays mais aussi avec les entrepreneurs sur le terrain et c’est un accompagnement structurant sur la professionnalisation. Comment faire et renforcer son plan d’affaire, comment produire, mais sur le standard de qualité, comment peut-on apporter de label et de certification pour pouvoir débourser sur le marché, les marchés parfois locaux, régionaux, continentaux mais aussi internationaux.

Parce que la francophonie c’est un espace sur les cinq continents de 84 Etats et de gouvernements et depuis que nous avons amené cette stratégique économique pour la francophonie pour impulser des synergies et partenariat possible, des maillages, nous voyons une plus grande mobilisation de tous nos pays à cet égard et pourquoi les jeunes et les femmes ? Parce que tout nous donne raison. Toutes les études le prouvent. Quand vous investissez dans des initiatives économiques qui sont portées par les jeunes et par des femmes qui sont des très-très petites et moyennes entreprises, vous investissez dans les moteurs de croissance, tout de suite cela a un impact sur la croissance du pays et sur le PIB. Donc c’est son développement, il faut que cela soit inclusif et que ce soit une croissance partagée. Les jeunes et les femmes sont les plus souvent les laisser pour compte.

C’est une erreur grave et nous, nous arrivons en renfort pour redresser la barre. A cet égard, nous menons des plaidoyers très importants pour trouver justement la mobilisation des fonds et pour redresser mais aussi pour structurer les petites et moyennes entreprises.

RJDH : peut-on avoir une idée sur le coût de ce programme incubateur ?

MJ : Alors déjà, nous avons un fonds de démarrage qui est un fonds auquel plusieurs pays ont contribué, rien que le Canada a déjà contribué à hauteur de plus de 10 millions de dollars, l’OIF y a mis de ses fonds propres et il y a des pays africains qui ont aussi répondu parce qu’ils savent à quel point avec la poussée démographique le chômage des jeunes, les risques deviennent énormes.

Pour bien savoir ce que représente ce programme en termes de possibilité, il faut tout le partenariat que nous établissons pour mobiliser le fond avec l’Union Européenne, avec la BAD, la Banque Mondiale parce qu’il faut un plan majeur et le chantier est immense avec la masse des jeunes qui sont en chômage notamment dans ces pays où nous œuvrons et auxquels nous dédions ce programme dans un premier temps. Ce qu’il faut comme ressource est considérable. Donc qu’est-ce que nous faisons, il faut mettre dans la balance toutes les synergies, les nouvelles coopérations que nous engageons dans l’espace francophone dans certains domaines et filières par exemple, le cacao, coton, café, artisanal etc. On a des pays qui viennent en renfort et on établit des accords de partenariat tripartites. Le Vietnam est un cas, il vient et il s’engage dans ces filières là, au côté du pays en question et de l’OIF également et d’autres partenaires et cela crée de mouvement et je dirai de possibilité nouvelle dans cette coopération plus robuste et plus dynamique que nous voulons sur le plan économique dans l’espace francophone.

RJDH : Madame Michaëlle Jean, je vous remercie !

MJ : Merci beaucoup !

Propos recueillis par Jean Fernand Koena


Afrobasket 2017 : Le Congo renonce à l’organisation de la compétition

Par Fleury Agou le 14 avril 2017

BANGUI, 14 avril 2017 (RJDH)–A quatre mois du grand rendez–vous du basketball africain, le Congo Brazzaville, le pays organisateur de l’Afrobasket 2017 a désisté. La FIBA Afrique devra choisir un autre lieu de la compétition.

Du 19 au 30 août, Brazzaville devra abriter l’Afrobasket 2017, le pays vient d’annoncer qu’il sera impossible pour lui d’organiser cette compétition pour des raisons économiques et sociales.

Dans le document de leur renonciation adressé à FIBA-Afrique par les autorités congolaises, Brazzaville a souligné que leur désistement est relatif « malheureusement à la conjoncture nationale et internationale marquée par la chute du prix du baril du pétrole, aggravée par un environnement socio-économique très morose, ne permet plus à la République du Congo d’honorer cet engagement ».

Selon des observateurs, cette démission risque fort bien de perturber le calendrier. Il appartient à la Fédération internationale de basketball de « trouver un autre pays pour abriter la compétition ».

Déjà, les premiers qualifiés étaient connus. Il s’agit du Cameroun, le Nigéria, le Congo (en organisateur), la République Démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Mozambique, la Tunisie, l’Égypte, l’Ouganda, l’Angola, le Mali et le Sénégal avaient déjà leur ticket.

Il ne manque que 3 qualifiés dont deux wild cards (invitations) et un ticket à déterminer entre l’Afrique du Sud et le Zimbabwe pour compléter le tableau des pays qualifiés.

La République Centrafricaine, la Guinée et l’Algérie seraient les favorites de la Wild Card. La Guinée a la chance de bénéficier de l’invitation FIBA Afrique compte tenu de sa prestation dans le Groupe 2. L’Algérie multiplie les efforts pour arracher la Wild card, tandis qu’une marge franche des centrafricains souhaitent que les Fauves de Bas–Oubangui (sélection centrafricaine) qui ont été éliminés par la RDC ne participent pas à cette compétition pour mauvais résultat.

Depuis 1974 en Centrafrique, aucun pays d’Afrique Centrale n’a abrité l’Afrobasket.
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