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Centrafrique : la ville de Zémio à l’Est du pays attaquée par l’UPC de Ali Darass
Publié le samedi 15 avril 2017  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par Michaël Zumstein
Des hommes se réclamant des combattants anti-balaka, opposés aux soldats de la Seleka, posent avec leurs armes dans la rue principale de la ville de Njoh.
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ZEMIO–Les éléments de l’UPC ont attaqué la ville de Zemio ainsi que la base de Minusca dans la nuit du 15 avril. Cette attaque a fait deux morts côtés UPC et plusieurs blessés selon des sources militaires. Information confirmée par le député d’Obo Ernest Mizedjio qui s’inquiète de la situation dans cette localité.

Les éléments de l’UPC d’Ali Daras, une faction Séléka à majorité peulhs ont attaqué la ville de Zémio alors que les forces internationales (américaines et ougandaises) ont annoncé leur retrait pour le 25 avril et le mois de mai. Cette attaque intervient dans un contexte de tension entre le FPRC et l’UPC au centre du pays obligeant l’UPC à progresser vers l’est et notamment à Mboki où se trouve une communauté peulhs.

Des sources proches de la Minusca ont confirmé cette attaque et parlent de 2 personnes tuées et plusieurs blessées. Ces mêmes sources indiquent que le contingent marocain de la Minusca a arrêté deux éléments UPC et saisi des téléphones dans lesquels se trouvent des vidéos et photos montrant des scènes de braquage et tuerie.

Selon Ernest Mizédjio, député d’Obo, la situation qui prévaut est d’autant plus qu’inquiétante. « Nous sommes d’autant plus inquiets de ce qui se passe dans la région. Le gouvernement ne fait que faire des annonces, mais nous voulons des actes pour sécuriser la population. Il faut déployer les FACA avant le 25 pour leur permettre de prendre connaissance du terrain avant le retrait des américains et ougandais» a-t-il dit avant de qualifier le gouvernement de « médecin après la mort ».

Le député d’Obo a indiqué au RJDH que la préfecture de Haut-Mbomou sous menace de la LRA est désormais menacée par plus de 23 groupes armés.
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