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Centrafrique : Les responsables sanitaires de Beloko s’inquiètent de la rupture des produits antipaludéens
Publié le samedi 22 avril 2017  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
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BOUAR — Environs 45 cas de paludisme, 14 cas de diarrhée aigüe et 7 cas de l’anémie sont enregistrés ce mois d’avril au dispensaire de Béloko à l’ouest du pays. Ce centre de santé manque de tout pour faire face à la situation et Vincent Daniel Yongoro chef de santé appelle à l’aide pour une meilleure prise en charge.

Le paludisme est l’une des causes de mortalités infantiles en République Centrafricaine. Pour lutter contre le paludisme, le gouvernement lance des campagnes de prévention à travers la distribution de moustiquaires imprégnées. Mais le taux de paludisme reste préoccupant dans le pays, c’est dans ce contexte que le centre hospitalier de Béloko éprouve des difficultés pour soigner les personnes vulnérables.

Vincent Daniel Yongoro, présente les difficultés de sa formation sanitaire. « Ce mois d’avril, au moins 45 cas du paludisme, 14 cas de diarrhée et 7 cas d’anémie sont enregistrés dans ce centre de santé. Mais les médicaments ne sont pas disponible pour faire la prise en charge des patients car ce dispensaire éprouve d’énorme difficulté en matière des matériels hospitaliers à cela s’ajoute le non payement de salaire du personnel depuis le mois de décembre 2016 », a-t-il précisé.

Le chef de centre de l’hôpital de Beloko appelle le gouvernement à l’aide pour une solution sociale « les ONG, et les institutions en charge de la santé en particulier l’OMS d’appuyer ce centre afin de sauver la vie de la population de cette localité qui est de 6.232 habitants hors mis les passagers qui fréquentent ce dispensaire. La banque mondiale a signé un contrat depuis décembre 2016 avec ce centre mais jusque-là, aucune réaction ne se fait sentir », a-t-il ajouté.

Daniel Belembari, président du comité de gestion de ce centre déplore le faible revenu qui ne couvre pas à lui seul les charges du dispensaire. « Le dispensaire fonctionne grâce à la mini-recette, mais c’est encore très insignifiante pour prendre en charge ces patients et payer les fournitures de bureau », a-t-il justifié.

Cette situation encourage l’auto-médicament dans la ville de Béloko.
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