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Centrafrique : la mobilisation de la société civile pour une justice basée sur les droits humains au cœur de la commémoration de la journée des victimes
Publié le mercredi 17 mai 2017  |  RJDH-Centrafrique
Centrafrique
© Autre presse par DR
Centrafrique : la mobilisation de la société civile pour une justice basée sur les droits humains au cœur de la commémoration de la journée des victimes
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BANGUI—A l’occasion de la journée nationale des victimes, le 11 mai dernier, plusieurs organisations de la société civile ont organisé une activité de sensibilisation au Centre Catholique Universitaire à Bangui sur les questions d’accès à la justice et de lutte contre l’impunité. Cette activité a reçu le soutien du PNUD dans le cadre du projet conjoint PNUD-MINUSCA d’Etat de droit-Justice, et du Projet d’Appui à la Cour Pénale Spéciale.

« Ensemble pour une approche de la justice basée sur les droits humains en Centrafrique », c’est le thème sur lequel les participants ont échangé lors de cette activité de sensibilisation. L’objectif, selon les organisations initiatrices est de mobiliser la société civile et les groupes cibles afin de promouvoir actions de relance de la justice basée sur les droits humains.

Cette activité, selon Frederick Lamy, représentant du projet conjoint d’Etat de droit PNUD, vise à renforcer les contacts et à faciliter une compréhension commune entre les organisations partenaires et les groupes cibles autour des questions de justice et des droits humains Le but principal de la sensibilisation est d’établir un lien entre les actions à mener, les enjeux de la relance de la justice, le passé des conflits récents et les victimes.

Père Médard Barwendé, Directeur du Centre Catholique Universitaire a dans sa communication, rappelé l’importance de donner la priorité à l’Etat de droit et l’accès à la justice pour tous les Centrafricains dans la sortie de crise. Le religieux a mis l’accent sur le rôle que chacun peut jouer à travers son engagement pour les droits humains et la non-violence active, ce qui d’après lui constitue la meilleure stratégie pour promouvoir la dignité humaine à la base et construire une société centrafricaine plus juste et résiliente aux conflits.

L’occasion a été donnée aux organisations de la société civile de présenter leurs activités en lien avec la relance de la justice et les droits humains. Ainsi l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique (AFJC) a présenté son expérience en matière des cliniques juridiques qui permettent aux victimes de différentes violations des droits de l’homme d’avoir accès à la justice.

L’UMIRR a présenté le travail que l’unité accomplit dans le domaine de la prévention et la répression des violences sexuelles et autres formes de Violences Basées sur le Genre (VBG).

La Plateforme de la Société Civile de la République Centrafricaine (SCRCA) présenté les activités de monitoring des droits humains auxquelles elle a participé sur les lieux de détention des forces de sécurité intérieure. Le département de sociologie de l’Université de Bangui a mis en relief ses activités de recherche et de formation en matière d’encadrement de la justice de quartier informelle et de règlement des conflits locaux. La coalition pour la Cour Pénale Spéciale, quant à elle a présenté son action dans le cadre de redonner espoir aux associations de victimes qui ont soif de la justice.

Dans le jardin du Centre Catholique Universitaire, le RJDH et les associations des victimes AVED et ASVI ont exposé des photos qui permettent aux participants de visualiser des images des moments difficiles de la crise et surtout de percevoir les attentes des victimes qui sont focalisées sur la justice et la reconnaissance de leur dignité et de leurs droits.

Plus de cent cinquante personnes dont la Ministre Marie Noelle Koyara coordinatrice du Conseil National de la Non-violence Active ont pris part à cette activité qui a été organisée en marge de la cérémonie officielle gérée dans la matinée par le Ministère de la Réconciliation Nationale du gouvernement centrafricain. La République Centrafricaine a célébré ce 11 mai 2017 la deuxième édition de la journée nationale des victimes des conflits dans le pays. Cette journée a été décrétée sous la transition par Catherine Samba-Panza alors cheffe de l’Etat. Il s’agit d’une des recommandations fortes du forum de Bangui tenu dans la capitale centrafricaine en mai 2015
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